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Commentaire de Cassiopée R

sur Gaz de schistes : nul n'y échappera


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Cassiopée R 15 novembre 2012 15:08

La surexploitation des ressources naturelles mets en danger l’autosuffisance des populations sur les divers territoires de la planète. Les industries font de la surproduction permanente, subventionner par les instances politiques, ce qui est en train de détruire toutes les chaînes alimentaires des écosystèmes (même en exploitant une seule espèce), et ceci de manière irréversible.

Les industries ne recherchent que les profits et son augmentation constante, pour y arriver, les capacités de captures (d’espèces) ou d’extractions (énergies ou minerais) sont revus à la hausse, par la fabrication ou la restauration des machines, et subventionner par l’ Etat ou une Fédération (comme l’ Union Européenne). Tout en exigeant que la surface d’exploitation aboutisse à une privatisation progressive et complète des lieux d’exploitation.

C’est une destruction de l’artisanat local et un danger pour les ressources de secours (alimentaires,eau,...).

La surexploitation des ressources, les pollutions autour de ce productivisme et la destruction de biotopes causent de si lourds dégâts que l’ensemble du réseau des organismes sont détruits de manière irréversible. De plus, la pression du réchauffement climatique ne fait qu’accroïtre ses tensions, provenant de nouveau des activités humaines, émettrices de taux de Co2 par une utilisation massive de pétrole et de charbon. La culture intensive des industries de l’agroalimentaire agrandit la surface de l’épuisement des sols, qui ne deviennent plus exploitable.

Il suffit pour une (ou des) multinationale (souvent associer à l’ Etat) de verser une somme dérisoire (par rapport aux réels profits), et par un contrat de pouvoir faire venir un nombre non limité d’activités de production, d’avoir accès aux ressources territoriales d’un pays. Même si cette concurrence (déloyale) va être en compétition avec le tissu local, des discours sur la compétitivité masqueront cet état de fait, d’une concurrence à de nombreux niveaux complètement déloyale.

L’exemple de la surpêche montre la mécanisation hyperproductiviste des industries. Le chalut, un navire de pêche, subventionner et exploiter sur le marché de l’industrie de la pêche, est responsable de 72% des rejets. Ainsi, l’estimation est qu’ 1 poisson va à quai, sur 3 poissons pêchés, donc 2 sont rejetés sans vie à la mer. Ses gaspillages qui sont parfois très élevés (comme dans l’exemple), se retrouvent dans d’autres industries, sans volonté de diversification de l’exploitation ou de coopérations diverses.

Le capitalisme continue dans sa logique de faire plus de profits, améliorant ses capacités de production et pratique des horaires de temps de travail élevés avec une faible redistribution des revenus. Ceci alors qu’il y a des seuils biologiques à respecter, pour permettre le renouvellement du cycle naturel.


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