La totalité des réactions à cet article est un portrait éloquent du chao de la société capitaliste arrivée à son stade supérieur. On voit que cette société, dont le maitre mot est la concurrence, la compétitivité, n’est qu’un champ de bataille animalier où chaque individu est un obstacle, un danger, pour son alter-égo. On pourrait cependant penser que ce portrait chaotique de la société capitaliste n’est que conjoncturel, qu’il est dû uniquement à la crise actuelle du capitalisme. Il n’en est rien. La société capitaliste est, de tout temps, à tous ses stades, par nature, une jungle, une arène aux fauves, un champ de guerre où la règle de survie est le sauve-qui-peut. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à rappeler les observations et témoignages de nos prédécesseurs les plus éclairés en cette matière :
« » La division sociale du travail met en face les uns des autres des producteurs indépendants qui ne reconnaissent en fait d’autorité que celle de la concurrence, d’autre force que la pression exercée sur eux par leurs intérêts réciproques, de même que dans le règne animal la guerre de tous contre tous, bellum omnium contra omnes, entretient plus ou moins les conditions d’existence de toutes les espèces« ».(Karl Marx : Le Capital ; section IV ; titre XIV, chapitre 4)
« »La concurrence est l’expression la plus parfaite de la guerre de tous contre tous qui fait rage dans la société bourgeoise moderne« » (Friedrich Engels : La situation de la classe ouvrière en Angleterre).
Face à la société capitaliste régie par la loi de la jungle, par la guerre de tous contre tous, chacun pour soi et dieu pour tous, Marx et Engels ont montré qu’il était possible de construire une autre société qui soit fraternelle. La première phase de cette société fraternelle est la société socialiste. Sa phase supérieure est la société communiste. Le passage de la société capitaliste à la société socialiste est l’a révolution prolétarienne, œuvre du prolétariat ouclasse ouvrière avec comme alliées les masses laborieuses de la société capitaliste.
L’expérience de la révolution prolétarienne a été réalisée par la commune de Paris avec Marx et Engelsen 1871, puis en Russie en 1917 avecLénine et Staline. Ces deux expériences ont été détruites par les pays capitalistes coalisés. Face au capitalisme, il n’ya pas d’alternative autre que la révolution prolétarienne sur le modèle de Karl Marx, Friedrich Engels, Lénine et Staline.