Desbois écrit ici :
" Et je connais deux personnes homosexuelles les meilleurs amis du
monde qui ont fait un enfant ensemble (via l’insémination artificielle
et sans aide médicale, comme des grands)«
On pourrait croire qu’il s’agit de deux hommes. On le voit, ce discours mène à la négation de la différence sexuelle.
Qu’un homme et une femme, homosexuels tous les deux, veuillent un enfant ensemble, mais détestent à ce point le sexe de l’autre, et pratiquent de la sorte, je n’irai pas leur jeter la pierre. Mais cela n’a rien à voir avec l’adoption. Les homosexuels mâles pervertissent le débat et nuisent à la cause des femmes en faisant comme s’il n’y avait pas de différence.
Ce midi, Jean Lebrun évoquait le PACS et les débats de l’époque. Il rappelait cette initiative de Roselyne Bachelot qui avait demandé et obtenu le PACS pour tous, y compris pour les consanguins, frères et ou sœurs. Peut-être qu’elle voulait par là, instituer une différence rédhibitoire entre PACS et mariage : pour le premier, l’union ne présuppose rien des pratiques sexuelles des pacsés. Le mariage, au contraire, est fondé sur la relation sexuelle supposée exclusive et réciproque des époux.
Il est clair que jamais, le mariage dit »pour tous", ne devra consacrer un mariage frère frère, ou frère sœur, etc. On voit bien la duplicité du discours des partisans du mariage homosexuel.
Le mariage, c’est le mariage, le PACS c’est le PACS. Les minorités n’ont pas le droit de confectionner les institutions à leurs mesures.