> Primo, c’est toujours dangereux de marginaliser une population et c’est ce qu’on fait avec les fumeurs, après, on s’en prendra à qui ? ? ?
Et c’est également dangereux de laisser les fumeurs imposer leur fumée aux autres.
Et après, quoi ? On aura le droit de baiser dans la rue ? De pisser dans les bus ?
Chacun a le droit de se faire sa propre opinion sur les fumeurs, on est en démocracie. Si pour vous, devoir fumer dehors, c’est une marginalisation, sachez que pour moi, c’est de ne pas pouvoir entrer dans un bar.
> Parce qu’on ne s’arrêtera pas là... On pourrait interdire les autobus et les voitures, les moquettes et les peintures,etc...
Ce sont des procès d’intention. Donc de mauvais arguments, à mon avis.
> Secundo, il y a quelques années, personne n’était gêné par le tabac...
Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Ca doit faire une quinzaine d’années que ça me gêne, sur mon lieu de travail.
La seule différence, c’est qu’avant (longtemps avant), il y avait un tout petit peu plus de civisme, alors on s’en contentait.
> Une intoxication passive médiatique surtout, non ?
Non. Une information sur des réalités.
> Tertio, il faudrait peut-être admettre que le risque zéro n’existe pas et qu’à vouloir tout contrôler on devient parano...
Inversement, trop de laxisme et c’est l’anarchie (certains fumeurs se croient en droit de fumer où ça leur chante).
Le risque zero n’existe pas, mais ce n’est pas une raison pour ne pas tenter de le faire baisser, quand même !
> PS. Un effet de style que cette répétition dans l’article qui dit bien le ressenti du harcèlement...
Moi, je trouve que ça tient de la méthode coué.
Je trouve l’article bien écrit et interessant, mais répéter une exagération (fumeur=délinquant) ne la rend pas plus véridique.