Cher Monsieur Colignon,
je ne suis absolument pas médecin, ma profession n’a rien à voir avec ce secteur, puisque je navigue dans divers aspects des professions artistiques.
L’honneur d’un médecin, j’attends aussi qu’il se manifeste en dehors de tout sentiment de supériorité ; et on peut dire que votre 1er post (celui qui était l’objet de ma réaction) fait plutôt preuve du contraire. L’avez-vous relu ?? Vous rendez-vous compte de ce qu’il véhicule ? Du mépris que vous affichez pour les autres ?? Je n’en ai pas l’impression.
Je connais plusieurs médecins normaux, qui ne pètent pas plus haut que l’atmosphère et ne se considèrent pas comme étant sortis de la cuisse de Jupiter ; cela ne les empêche nullement de faire leur travail, qui est aussi leur passion, de manière excellente.
C’est votre complexe de supériorité qui est insultant au plus haut point ; mais ça vous l’aviez très bien compris, mais faites semblant de rien... Libre à vous.
Ce qui est triste, vraiment, c’est que vous semblez ne même pas vous en rendre compte.
Comme Wesson, je pense que l’éboueur vaut autant que vous, que son utilité est égale à la votre - ni plus ni moins, et que son salaire est loin d’être à la hauteur de la pénibilité de son travail.
Votre défi en duel ne fait que prouver à quel point vous êtes coupé du monde réel, du quotidien que vit tout les jours la majorité des gens. ça en dit long également sur l’humanité qui vous habite, mais ça c’est un problème entre votre « conscience » et vous.
Par la présente, j’ai d’ailleurs l’honneur - c’est est un, oui - de décliner votre offre, fort charitable au demeurant, car je considère qu’il y a d’autres moyens que la violence ou la mort pour régler un différend.
Ce défi en duel laisse d’ailleurs songeur, pour un médecin.
J’interviens en effet sous couvert de l’anonymat. C’est le seul aspect de ma personne que je dissimule. C’est ma liberté, et je le fais pour ma sécurité. Votre défi en duel me donne heureusement raison ce jour. Merci pour cela, et uniquement pour cela.
Contrairement à vous, je vous respecte, comme tous mes frères humains - et ce même si nous sommes de fait en profond désaccord-, car je considère qu’en chaque être vivant se trouve certainement quelque chose d’intéressant et d’important.
« ayez l’obligeance de passer votre chemin. »
ça, cher Monsieur, il ne vous appartient pas d’en décider ni de m’en dicter le fait. Je suis libre, ne vous en déplaise. Et d’autant plus si il vous en déplait.
Serviteur.