Yohan
"Ceci dit, sales serbes n’est pas une injure raciste
mais une injure tout court. Les Serbes ne sont pas une race. D’ailleurs,
parait-il, il n’a pas de race".
Il n’en demeure pas moins
que c’est une injure à l’encontre d’un groupe ethnique. Ce qui n’est pas moins
condamnable qu’une injure raciste. Depuis que Tito avait rallié le camp
capitaliste et rejeté le camp socialiste autour de l’URSS de Staline, on croyait que l’impérialisme était le Père Sauveur de cette région des
Balkans. Que nenni ! Au contraire, l’impérialisme, après avoir rebalkanisé la
région par des massacres inter-ethniques appuyés par l’OTAN se soldant par plus
de 500.000 morts, l’impérialisme assume toujours son rôle arrogant de Père Fouettard et
souffle à nouveau sur les braises. Rappelons que l’ancienne
Yougoslavie de Tito était la plaque tournante de la contre-révolution
anti-soviétique, de la subversion américano-sioniste en URSS. Le maréchal Tito a été l’une des pièces
maîtresses du coup d’Etat
trotskiste-khroutchévien qui a renversé et assassiné Staline en mars 1953, marquant la fin de l’URSS, le début de la déstalinisation de l’URSS,
c’est-à-dire la levée
du « rideau de fer »,
le retour à l’empire capitaliste russe du temps des Tsars. Toute cette
prostitution de Tito auprès de l’impérialisme n’a même pas suscité la clémence
de l’impérialisme et du sionisme vis-à-vis de la Yougoslavie qu’ils ont
fini par faire voler en éclat. C’est une ironie et une leçon de l’Histoire.