Avec 58 réacteurs et 1100 sites renfermant des déchets nucléaires, la France est le pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d’habitants. Aujourd’hui, 78% de la consommation électrique française est d’origine nucléaire.
La Hague : la plus grande usine de retraitement
Depuis 1966, l’usine de la COGEMA, située au cap de La Hague, en Normandie, retraite du combustible nucléaire. Non seulement elle retraite des combustibles pour la France, mais aussi ceux de 27 autres pays utilisant de l’énergie nucléaire.
Sur le plan environnemental, l’impact de La Hague a fait l’objet d’un examen de fond par un groupe d’experts internationaux*. L’étude a montré que les rejets radioactifs des sites de La Hague en fonctionnement normal correspondent à un accident significatif tous les ans. Des émissions qui dépassent de plusieurs ordres de grandeur les émissions autorisées.
Plus de 1.000 incidents nucléaires recensés en France en 2010
PARIS (Reuters) - Le nombre d’incidents et d’anomalies sur des centrales nucléaires en France a doublé en dix ans et on en a recensé plus de 1.000 en 2010, selon un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) cité mercredi par Europe 1.
source
Une augmentation stupéfiante d’accidents nucléaires en France
Avec les vieillissements des centrales nucléaires le risque d’un accident nucléaire augmente arithmétiquement !
3 mars 1980, centrale de Saint-Laurent (Loir-et-Cher)
C’est l’accident nucléaire le plus grave relevé en France lors de ces 30 dernières années. Il a conduit à la fusion de 20 kg d’uranium dans le réacteur n°2, qui a été mis hors tension pendant quasiment deux ans et demi. Selon l’échelle de l’INES, cet événement a été classé au niveau 4 (sur 7, le maximum atteint par l’explosion de Tchernobyl en 1986). Une campagne de prélèvement de sédiments dans la Loire a établi que des traces de plutonium ont été retrouvées jusqu’à l’estuaire de Loire.
12 mai 1998, centrale de Civaux (Vienne)
Une rupture de canalisation a entraîné une perte de réfrigérant dans le réacteur n°1, ainsi qu’une fuite d’eau estimé à 30m3/h. L’incident a été colmaté en quelques heures. Les 230 m³ d’eau radioactive échappés ont été, selon le directeur de la sûreté nucléaire (DSIN), entièrement récupérés dans le puisard du réacteur. Les expertises ont montré que les fissures étaient provoquées par un mauvais mélange des eaux chaudes et froides à l’intérieur du circuit. L’incident a été classé au niveau 2.
27 décembre 1999, centrale de Blayais (Gironde)
C’est lors du passage de la tempête Martin que les eaux de l’estuaire de la Gironde sont brusquement montées, inondant une partie de la centrale. Tous les réacteurs ont été immédiatement arrêtés. L’incident a été classé au niveau 2 sur l’échelle INES.
3 juillet 2008, centrale du Tricastin (Vaucluse)
C’est lors d’une opération de maintenance réalisée sur le réacteur 4 que des substances radioactives se sont échappées, contaminant très légèrement une centaine de salariés sur le site. Sur l’échelle INES, ce niveau 1 correspond à une « anomalie ». La quantité d’uranium rejetée lors de cet incident a été mesuré à un taux 27 fois supérieur à la limite maximale. La pollution s’est infiltrée dans le sol et s’est également écoulée dans les rivières Auzon et Gaffière (qui se jettent dans le Rhône). D’après Thierry Charles (directeur de la sûreté des usines à l’IRSN), l’uranium n’aurait pas atteint la nappe phréatique.
6 octobre 2009, centrale de Cadarache (Bouches-du-Rhône)
La quantité de plutonium entreposé sur le site avait été nettement sous-estimée. Évaluée à 8 kilos, elle était en réalité de 3 à 5 fois supérieure... Soit entre 22 et 39 kilos. Ce sont donc d’importantes quantités de plutonium, une matière potentiellement dangereuse pour les ouvriers qui travaillent sur place, qui auraient échappé à tout inventaire. L’incident a été classé niveau 2 par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
2 décembre 2009, centrale du Cruas-Meysse (Ardèche)
Un plan d’urgence a entrainé l’arrêt du réacteur n° 4. Le plan avait été déclenché « en raison de l’obturation de la prise d’eau alimentant le système de refroidissement de ce réacteur avec l’arrivée massive de débris végétaux charriés par le Rhône », a précisé l’ASN. Il a été classé au niveau 2.
5 septembre 2012 centrale de Fessenheim
Un dégagement de vapeur d’origine chimique s’est produit mercredi dans la plus ancienne centrale nucléaire française. Deux personnes ont été légèrement blessées et huit salariés ont subi des contrôles.
13/12 08:36 - olivier cabanel
magnon ne tombez pas dans l’angélisme, s’il est vrai que les légumes poussant dans (...)
01/12 22:29 - olivier cabanel
@ tous les pannes à répétition, ça continueça pourrait mal finirla preuve sur ce lien (...)
30/11 17:06 - Ruut
Pourquoi l’état Français ne veut il pas sortir du nucléaire ? Qu’avons nous a (...)
27/11 13:26 - olivier cabanel
25/11 18:28 - olivier cabanel
bup non seulement vous avez mis le pied dedans, et vous vous enfoncez avec délectation, (on a (...)
25/11 18:19 - Jr.Bupp
Sauf que ce ne sont pas mes commentaires mais... les vôtres ! Et je suis d’accord avec (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération