Monsieur Cabanel, je
vous réponds uniquement par
politesse.
Sur un réacteur rapide, on ne peut pas parler de sodium en
général comme vous le faites.
Il y a le sodium primaire, le sodium secondaire et puis le sodium
de stockage intermédiaire, comme le barillet de stockage.
Lors de l’été 87
il y a eu une fuite de sodium sur ce barillet de stockage due à la très
mauvaise qualité de l’acier de cuve. Ce sodium avait une radioactivité quasi
nulle. Et cela n’a pas eu de conséquences neutroniques.
Contrairement à ce que vous dites on sait très bien maîtriser
un feu de sodium. Il y a eu des programmes d’études et d’essais [sur une
installation pratiquement unique au monde où on a aussi étudié des feux d’hydrocarbures..]
pendant plus de vingt ans.
Dans la pratique des feux de sodium ont été éteints sans
problème, notamment sur Phénix, à la
fin des années 70, pour une fuite de sodium secondaire sur une sortie d’échangeur
intermédiaire au niveau de la dalle supérieure. Sur phénix il y a aussi eu au
moins une réaction sodium/eau, avec
du sodium secondaire très peu actif, sur une épingle du générateur de vapeur.
Ce que vous semblez ignorer aussi, c’est qu’une fois en
fonctionnement c’est le réacteur
lui-même qui alimente ses moteurs de pompes..
Globalement, il consomme une faible partie de ce qu’il produit.
Le jugement qui m’intéresse est celui de mes collègues et de
personnes ouvertes.. pas le votre.
La cour de cassation vient de reconnaitre [en l’occurrence c’est
un jugement sur le fond] l’innocence du professeur
Pellerin, qui d’ailleurs a gagné beaucoup de procès contre ce bouffon de Mamère, sur les accusations lancées par Michèle Rivasi, manipulatrice
haineuse qui le poursuit depuis longtemps, sur les conséquences, en France, de Tchernobyl.
Cela dénote un tournant sur ces questions vis-à-vis de
manipulations dont vous êtes coutumier sur ce site à propos des « morts de Tchernobyl », où vous
battez même Rivasi …