Le peuple Palestinien est agressé et occupé. Il a le droit légitime de se défendre contre l’occupant, comme tout mouvement de résistance.
Néanmoins, comme tout mouvement de résistance, et comme toute armée régulière, il ne peut être légitime dans sa résistance qu’en respectant le droit de la guerre ; en l’occurence la protection des civils.
A cet égard, si le Hamas est réellement derrière l’attentat d’un bus civil Israélien, ce geste ne peut qu’être éminemment condamnable et délégitimer cette forme de résistance. (NB : les dernières informations font état d’un bus garé à proximité du ministère de la défense. S’il s’agissait d’un bus de militaire, ma remarque serait toute autre).
Il faut rappeler que le Hamas a cessé les actes terroristes (autre que les tirs de roquettes dont je parle plus bas) depuis 2005 ; ce qui était à mes yeux un gage de légitimité.
Concernant les roquettes, certains argueront qu’elles visent les civils de manières indiscriminé et ne sont donc pas une arme de guerre « légale ». Je ferais remarqué, comme on peut le constater par le sinistre décompte des morts que les bombardements israéliens font autant de victimes civils. De même que tous les bombardements dans toutes les guerres, y compris les récentes guerres américaines en Afghanistan, en Irak etc...
A cet égard, s’il fallait condamner les roquettes du Hamas, il faudrait tout autant condamner tous les bombardements militaires de l’histoire comme crime de guerre parcequ’ils sont toujours causes de « dommages collatéraux importants ».
Ca serait une piste intéressante d’évolution du droit de la guerre, mais totalement irréaliste à court terme.
Les tirs de roquettes sont donc bien un moyen de défense légitime contre l’agression israélienne. Et oui, le peuple palestinien à le droit de se défendre.
Mais surtout, l’ONU, la communauté internationale a le devoir de faire cesser ce crime qu’est l’occupation israélienne et de faire enfin advenir une solution à deux états. Et pour celà, il n’y a qu’un seul moyen : des pressions sur Israël pour qu’il cède enfin ( ce qui nécessiterait qu’il soit laché par les USA ou que les USA soient contournés à l’ONU, ce qui est plus simple à dire qu’à faire).