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Commentaire de Claudec

sur Coïtus interruptus planetarius : une réponse non malthusienne à ceux qui spéculent sur la misère


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Claude Courty Claudec 22 novembre 2012 09:58

Quand donc les hommes s’accepteront-ils pour ce qu’ils sont ? Car c’est là qu’est la solution à tous leurs problèmes. La vanité qui les a progressivement tous contaminés, à partir du sommet de la pyramide sociale, est la première cause de leur malheurs, suivie de leur cupidité. C’est cette vanité et elle seule qui leur a fait perdre la notion de leur condition, avec l’aide de religions ayant inventé des Dieux à leur image et des utopies idéologiques les prétendant tous identiquement libres et égaux.

Leurrés par un progrès qu’a autorisé leur position de premier prédateur ; servis par leur aptitude à évoluer , ils ont fait payé au prix fort cette évolution par la nature. Mais dépourvus de prévoyance et de la raison qui eussent dû modérer leur ambition et leur dicter de s’autolimiter en nombre, pour avoir quelques chances de se gouverner au mieux de l’intérêt général, ils sont parvenus à constituer une masse atrophiée, se distinguant de la plupart des autres espèces animales peuplant la planète, non seulement par sa structure incontournablement pyramidale mais par son volume et les désordres chaque jour plus indescriptibles qui y règnent.

Pire que cela : dans l’ignorance et les superstitions du plus grand nombre, la peur et l’hypocrisie d’une élite – réelle comme usurpée –, la cécité de tous ; refusant de se rendre à l’évidence ; considérant aussi – peut-être à juste titre –, qu’il est dorénavant trop tard pour y changer quoi que ce soit, l’homme continue obstinément à s’amuser des hochets les plus racoleurs dont il s’est doté : réduction des inégalités, luttes de classes, guerres de religions, protection des autres espèces, développement économique, ressources énergétiques, systèmes monétaires, ... en privilégiant le moyen qu’il connaît le mieux pour convaincre ses semblables : la violence sous toutes ses formes.

S’accepter, s’assumer, chacun avec ses devoirs et ses responsabilités, avant de penser à des droits qui s’exercent toujours au détriment de ceux d’autrui et de notre environnement ; se reconnaître parmi tous les autres, en contribuant, chacun à sa manière et dans la mesure des ses moyens de tous ordres, au mieux être de tous. Voici la clé de tous nos maux.

http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


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