Quand donc les
hommes s’accepteront-ils pour ce qu’ils sont ? Car c’est là qu’est
la solution à tous leurs problèmes. La vanité qui les a
progressivement tous contaminés, à partir du sommet de la pyramide
sociale, est la première cause de leur malheurs, suivie de leur
cupidité. C’est cette vanité et elle seule qui leur a fait perdre
la notion de leur condition, avec l’aide de religions ayant inventé
des Dieux à leur image et des utopies idéologiques les prétendant
tous identiquement libres et égaux.
Leurrés par un
progrès qu’a autorisé leur position de premier prédateur ; servis
par leur aptitude à évoluer , ils ont fait payé au prix fort cette
évolution par la nature. Mais dépourvus de prévoyance et de la
raison qui eussent dû modérer leur ambition et leur dicter de
s’autolimiter en nombre, pour avoir quelques chances de se gouverner
au mieux de l’intérêt général, ils sont parvenus à constituer
une masse atrophiée, se distinguant de la plupart des autres espèces
animales peuplant la planète, non seulement par sa structure
incontournablement pyramidale mais par son volume et les désordres
chaque jour plus indescriptibles qui y règnent.
Pire que cela :
dans l’ignorance et les superstitions du plus grand nombre, la peur
et l’hypocrisie d’une élite – réelle comme usurpée –, la cécité de
tous ; refusant de se rendre à l’évidence ; considérant aussi
– peut-être à juste titre –, qu’il est dorénavant
trop tard pour y changer quoi que ce soit, l’homme continue
obstinément à s’amuser des hochets les plus racoleurs dont il s’est
doté : réduction des inégalités, luttes de classes, guerres de
religions, protection des autres espèces,
développement économique, ressources énergétiques, systèmes
monétaires, ... en privilégiant le moyen qu’il connaît le mieux
pour convaincre ses semblables : la violence sous toutes ses formes.
S’accepter,
s’assumer, chacun avec ses devoirs et ses responsabilités, avant de
penser à des droits qui s’exercent toujours au détriment de ceux
d’autrui et de notre environnement ; se reconnaître parmi tous les
autres, en contribuant, chacun à sa manière et dans la mesure des
ses moyens de tous ordres, au mieux être de tous. Voici la clé de
tous nos maux.
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