« Google a déjà pris position contre l’ITU, faisant savoir qu’il ne se laissera pas marcher sur les pieds (...) »
Pour les « taxations » ça peut se comprendre... mais n’oublions pas que Google est membre du Council on Foreign Relations avec tout ce que cela implique.
N’oublions pas non plus que c’est aux Etats-Unis que se situe l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers).
« (...) l’ICANN est une organisation de droit californien sans but lucratif dont le rôle premier est d’allouer l’espace des adresses de protocole Internet, d’attribuer les identificateurs de protocole (IP), de gérer le système de nom de domaine de premier niveau pour les codes génériques (gTLD) et les codes nationaux (ccTLD), et d’assurer les fonctions de gestion du système de serveurs racines. (...)
Par le contrôle qu’elle exerce sur l’affectation des noms de domaines de premier niveau, l’ICANN délivre en pratique un droit de délégation sur la vente des noms de domaines à différentes organisations, comme VeriSign pour les domaines .com et .net ou l’AFNIC pour le domaine .fr.
Sa compétence est mondiale et ses décisions s’imposent de fait aux États, alors même qu’elle est de droit californien, se trouve soumise de ce fait à l’Attorney general (ministre de la Justice) de cet État et relève en dernière instance du département américain du Commerce.
Le 30 octobre 2009, l’ICANN vote la fin de l’exclusivité de l’alphabet latin pour la rédaction des noms de domaine Internet. Depuis le 16 novembre 2009, peuvent être enregistrées des adresses web rédigées avec des caractères arabes, chinois, coréens ou japonais. »
Les Etats-Unis ont donc une longueur d’avance si je puis dire. Ils peuvent à tout moment couper le robinet de n’importe quel site selon leurs désidératas, enfin théoriquement.