Je veux d’abord remercier celles et ceux qui m’expriment leur soutien et les
assurer de ma détermination pour poursuivre la mise en œuvre du transfert de
l’aéroport, car c est bien d’un transfert dont il s agit ; il
est toujours bon de le redire.
A celles et ceux qui expriment leur
opposition, entendez bien que ce débat n’est pas une nouveauté. Dans chaque
collectivité, communes, conseils généraux et régionaux, il y a eu de nombreux
débats démocratiques autour du projet de transfert de l’aéroport et un certain
nombre d’élus ont défendu vos positions. Le dialogue continue et à aucun moment
nous ne l’avons refusé, bien au contraire.
A chaque scrutin local ou national,
nous n’avons jamais caché notre soutien à ce projet et débattu.
D’autres ont placé la question de la
lutte contre ce transfert au cœur de leur campagne électorale. Pourtant, les
électrices et les électeurs nous ont toujours soutenus et c’est à mes yeux le
premier des référendums.
Ce que je souhaitais exprimer par ce
texte, c’etait l’insupportable récupération et utilisation
médiatique et politique qui nous porte préjudice à toutes et tous. Nous sommes sur une terre de
dialogue et nous avons su résister et avancer dans les moments difficiles grâce
à cette force.
Maintenant, en ce qui concerne les
arguments d’ordre technique, j’y ai répondu d’innombrables fois et vos remarques
sont certainement de bonne foi mais n’amènent à aucun moment de nouvelles
informations susceptibles de réviser mon jugement
personnel.
Enfin, je rejoins le commentaire de
Tom :
Oui, c’est un choix de société, un
choix politique que j’assume, celui de combiner l’indispensable développement
économique de notre département avec l’impératif de préservation de nos terres
agricoles, de notre environnement et de la biodiversité. Le Département de Loire
Atlantique que j’ai l’honneur de présider est d’ailleurs reconnu au plan
national comme particulièrement exemplaire en la matière et j’en suis
fier.
Ne versons pas dans la caricature,
je ne suis pas assoiffé de béton et je veux vous assurer à nouveau que toutes
les précautions ont été prises pour compenser ce nouvel équipement.
Je ne peux imaginer que les 42 ooo habitants qui subissent les nuisances de
l’aéroport actuel les endurent
60 ans encore avec encore plus de mouvements comme le souhaiteraient certains,
qui, eux, ne sont pas soumis à une exposition au bruit de cette
intensité.
Maintenant, il me semble important
que la situation s’apaise, que les violences cessent, et que le droit puisse à
nouveau s’appliquer sur le site du futur aéroport du grand
ouest.
Bonne
journée,
Philippe Grosvalet