@geziret
Je n’ai pas étudié Einstein de manière assez approfondie pour savoir si ce qu’il a dit est précisément ce que prétend geziret, mais pour ce que j’en ai compris, je crois qu’il a plutôt cru en une force supérieure créatrice, sans aller jusqu’à rejeter l’effet du hasard (dont il n’est pas pour autant exclus qu’il soit cette force supérieure). Ce n’est pas la même chose. En agnostique, et non en athée, Il considérait que la connaissance de la puissance créatrice échappe à l’homme, se contentant d’espérer qu’elle finira par lui être révélée un jour, avec l’aide de la science.
Pour ma part, qu’il s’agisse du hasard, du Dieu des uns ou du Dieu des autres, ou d’une quelconque autre force dont je me souci peu de savoir en quoi elle consiste, je me contente d’observer principalement deux choses :
1° La force créatrice elle-même a nécessairement une origine, d’où les limites d’une Vérité qui promettent d’être repoussées à un infini dont je ne vois pas en quoi l’homme serait digne et capable de les atteindre un jour.
2° Il est scientifiquement établi qu’il naît et disparaît constamment une infinité d’éléments de toutes dimensions dans l’univers. La disparition de l’homme, de l’humanité et même de la planète qui les abrite, sera donc sans la moindre incidence sur le système dont ils sont une infinitésimale partie, pas davantage que sur son fonctionnement.
Je me contente donc d’attendre – avec curiosité – la fin pour savoir si une quelconque révélation en résultera, m’efforçant d’ici là de vivre au mieux la vie que le sort m’a attribué au sein de la société des hommes.