Dans les métiers dit « culturels », celui qui va avoir le boulot est celui qui va faire vendre un produit, point. Je connais mal la problématique spécifique de la réalisation de films, mais je connais celles des métiers de l’écrit (chroniqueur, écrivain...) et des artistes commerciaux (graphistes, illustrateurs...). Votre chronique fait vendre le journal, votre graphisme fait vendre un bouquin, votre pub fait vendre un produit, vous serez rappelé pour d’autres missions. C’est tout. Après, on peut regretter que le talent passe à la trappe dans tout ça effectivement. Je connais beaucoup de graphistes sortis des écoles (Emil Cohl, Art-Déco, Estienne...) qui ont le même souci, avec des autodidactes sans technique qui proposent leurs services pour moins cher. Tout le monde s’improvise graphiste de nos jours et fait des cartes de voeux, des brochures, des tracts, alors que des diplomés attendent le client. C’est triste, encore une fois, mais on ne peut pas réglementer l’accès à tous les métiers, on est déjà assez emm. comme ça par l’administration en France ! Que chacun puisse tenter sa chance, c’est bien aussi. C’est le consommateur qui fera la différence au final.