La production cinématographique hollywoodienne, stéréotypée ?
Oui.
Et pourtant, c’est bien de cet Empire honnit que nous viennent des scénarios aussi percutants que déroutants comme celui de Matrix (voir l’analyse remarquable de Matrix Happening), ou les nouveaux modèles d’écriture scénaristiques (le scénario choral) qui sont principalement (mais pas uniquement) développé dans l’univers des séries télévisées (Sons of Anarchy, Les Sopranos, Rome, Heroes, 4400, Deadwood, Game of Throne, etc.).
Or, qu’est-ce qui fait un bon film ou une bonne série ? L’histoire. Un bon film c’est 1) une bonne histoire, 2) une bonne histoire et 3) une bonne histoire. Tout le reste, c’est de la technique.
Les USA sont paradoxales : ils produisent des navets par wagons de 1000 chaque année, mais dans le lot, il se trouvent aussi des perles, d’excellents scénarios, des innovations, des ovnis, des films qui à coût sûr seront des film cultes, cela même s’il ne rencontrent pas nécessairement l’accueil du public en salle ou la faveur des critiques (je pense à l’excellent Fight Club, notamment).
En France, force est de le constater, la plupart des films pèchent par leur scénario. Pour certains, on peut percevoir une sorte de course à l’échalote où l’on s’échine à faire du cinéma façon Hollywood, mais ça tombe complètement à plat dans 99% des cas. Les séries Françaises, dans leur grande majorité, sont d’une rare médiocrité (surtout lorsqu’ils essayent de faire de « made in USA » en nous pondant un énième « expert » version french touch, parfaitement ridicule). A côté de ces séries de merde, une série à petit budget et sans grande prétention comme P.J. fait figure de perle.