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Commentaire de volt

sur Rapport sexuel


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volt volt 30 novembre 2012 17:36

Je ne serai pas étonné, zara, de tenir que la seule raison qui vous a empêché de vous flinguer ce sont bien vos enfants. Vous désertez bien vite le terrain, comme quelqu’un qui court vers le ciel bleu, et qui, dès les premières gouttes de pluie, affirme haut et fort que la vie ne vaut pas le détour…

Sans parler surtout de votre paradoxe : vous savez, mais peut-être ne le savez-vous pas, que le sexe ne se réduit pas au lit, et la scène à laquelle vous nous donnez le loisir d’assister est hautement érotique, pour ne pas dire plus, s’il en est un au-delà visible…

Donc vous commencez par titrer « on ferme », puis vous glissez quelques allusions sur votre louable ancien job qui fit le bonheur de tant, et enfin vous vous étonnez, effarouchée, que des hormones se réveillent – on appelle ça « allumage » ou je m’abuse ?

Ensuite, bien… Inversons le point de vue : Vous êtes toute innocence, et vous vous faites agresser là par constant qui porte si bien son pseudo malgré tant d’excellence ; volontairement ou non, il a sexualisé la situation, c’est-à-dire qu’il vous propose de la fermer.

Et que faites-vous, vous qui affirmez haut et fort, vouloir lutter contre cette mise au pas, cette réduction du verbe au silence pour le triomphe du gestuel et du mimétique ? Vous acquiescez ! et vous dites « bon d’accord, je me casse, je vais la fermer » - autrement dit, fini les bonnes initiatives, autrement dit surtout, question sexe : «  sorry, but it seems that we’re open again… », vu qu’à la moindre injonction sexualisée, au lieu d’ignorer, de replier  ou de supprimer le commentaire, ou encore tout simplement de passer outre, vous acceptez que : ok, oui, finalement t’as raison, le sexe, y’a que ça…

Mais le verbe demande un peu plus et un peu moins : un peu plus de hauteur, question de savoir que l’accusateur est toujours porteur lui-même du problème (et vous y touchez presque), et un peu moins au sens où vous n’arrivez pas - du fond d’une culpabilité à deux balles - à reconnaître qu’il n’existe pas ; et que si vraiment vous vous trouviez au lieu que vous prétendez avoir atteint, c’est un endroit où : lui, à ce moment-là, il n’a pas lieu.

Sa fonction est donc de vous y rappeler, de checker, de vérifier : elle est vraiment sortie celle-là, oui ou merde ? Et en vous cassant, vous lui répondez : ben au fond tas raison, le cul, y’a que ça.

Vous me direz que je vous cherche, je vous dirai que j’ai passé l’âge, puis c’est pas mon genre, pas comme ça… Simplement chaque terrain nouveau a ses armes spécifiques, et si vous voulez dealer avec le nouveau, contentez-vous de vous abstenir des habitudes anciennes : Vous avez-vous-même appelé les hormones à vous parler, et elles n’auront pas tardé, à voir la foule sautillant alentour – non pas sur votre titre sexué, mais sur vos allusions de carrière justement. Et comment reprocher aux autres de vous avoir suivie de si près ?

Autrement dit, et c’est bien triste, je me répète, vous obéissez, en partant, à une logique qui consiste à dire : Par ici c’est porno sinon rien ; le contraire exact serait de rester, ne serait-ce que par respect pour tous ceux et celles qui eux ne vous pas agressée…

Bref, méfiez-vous d’abord non pas de l’homme qui sautille autour, mais surtout de vos doigts sur les commandes, surtout le majeur, qui décident si précisément de la température de l’huile.

Donc je vous prie d’agréer, comme vous le dites en titre, que : 

Y’a aut’ chose que les frites dans la vie.

Bien avoue.


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