Ce papier, c’est n’importe quoi. Comme souvent ici je dois dire.
On ne peut pas sincèrement prendre pour exemple des tentatives multiples qui toutes se sont soldées par des échecs pour réorganiser un système financier qui en a certes besoin, mais qui ne pourrait supporter de telles expérimentations hasardeuses.
« De 1150 à 1350, les monnaies d’Europe ont la particularité de ne pouvoir être accumulées. »
Bien sûr que si, elles l’étaient ! C’est d’ailleurs la base du problème du fait de la diminution de la quantité de métaux précieux dû à la fin de l’exploitation des mines européennes et la perte des ressources africaines et orientales. C’est à cause de cela que les monnaies d’or furent remplacées par des pièces d’argent, de bronze et parfois de fer.
Ce n’est qu’avec la prise des mines sud-américaines que l’or fera son grand retour dans les bourses commerciales.
« Les gens évitaient de prêter puisque la monnaie perdait l’an, jusqu’à 25% de sa valeur. Valait-il autant acheter ! »
C’est totalement faux. Bien au contraire, le prêt était si courant que l’Eglise et les lois civiles s’empressèrent de lutter contre l’usure.
« Hélas, l’Ordre du Temple s’est suicidé à cette époque en aidant à écraser à Courtrai en 1302 le mouvement des communes. »
La perte définitive du Proche-Orient, couplé à une dépravation de l’ Ordre qui en remettaient l’existence même en question, ainsi que le besoin urgent de fonds de la part du trésor royal ont plus à voir avec la fin des templiers plutôt qu’ne guerre provoquée par les taxes sur les lainages anglais à destination de la Flandre.
« Malgré ces succès probants enrayant largement le chômage et augmentant les tractations économiques, les Chefs d’Etats mal conseillés par les Banquiers, ou soumis ou ignorants, imposèrent la liquidatiion de ces procédés poiurtant honnêtes. »
Les monnaies locales n’ont jamais eu autant de pouvoir sur l’activité économique. Au pire, ces monnaies de singe tenaient plus des billets de Monopoly à vocation publicitaire.
Au mieux, elles n’aident qu’à illustrer des échanges qui pourraient se faire sans elles, avec des relations de simples et bons voisinages.