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Commentaire de Onecinikiou

sur Le Pen est favorable au gaz... Moglia est un héros !


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Onecinikiou 1er décembre 2012 11:38

Et puis s’il fallait revisiter l’histoire réelle, non celle fantasmée qu’une génération d’ « éducateur » gauchiste (de rééducateur plutôt, en droite ligne des fameux camps de rééducation de l’ex-Union soviétique) de l’Education nationale nous a inculqué pendant des lustres, j’imagine que certains tomberaient véritablement des nues !

Je mets au défi quiconque de démontrer que les assertions, les FAITS et argumentations développées dans ces différents documents, sont faux. 

http://www.fonjallaz.net/MLH/PCF%20negociation%20Nazi%20Daix.html

http://www.youtube.com/watch?v=GE7P2HkUTl0

Evidemment cela est politiquement très incorrects de mettre au jour les ambiguïtés, pour ne pas dire la responsabilité énorme - fondamentale - de tout ou partie de la gauche dans le régime honni de la collaboration pétainiste. Doit-on rappeler à cette occasion que les pleins pouvoirs qui ont été votés le 10 Juillet 1940 au profit du Maréchal Pétain, furent octroyés tout à fait légalement par un Gouvernement de gauche « radical-socialiste » et une Assemblée nationale issue du Front populaire de 1936 ! 

Il est vrai que les parlementaires communistes (près d’une centaine au total) n’ont pas pu prendre par au vote, ET POUR CAUSE, ayant été déchus de leur mandat en Janvier 1940 suite au pacte germano-soviétique signé près d’un an auparavant, et conséquemment l’interdiction de Parti communiste français qui fut prononcé à sa suite pour fait notamment de déloyauté vis à vis de la nation française - alors officiellement en guerre avec l’Allemagne nazi devrions-nous le rappeler - de démoralisation de l’armée, d’entreprise de sabotage dans les usines d’armement, et d’appels à la désertion. 

Désertion »admirablement" incarnée par Maurice Thorez, alors premier secrétaire du PCF et figure tutélaire du Parti encore aujourd’hui, ayant lui fait défection dès Octobre 1939 en traversant les lignes ennemis pour au final rejoindre Moscou et ce, pour y rester tout au long de la guerre, et condamné à mort par contumace pour ce fait de haute trahison !

De fait les événements donneront raison à ces prises de décision radicales puisque l’organe de presse alors officiel du PCF, l’Humanité, dorénavant clandestin puisque interdit lui-aussi pour les mêmes motifs, titra lors du défilé des soldats allemands conquérants sur les Champs-Elysée en Juin 1940, accompagnant l’humiliante défaite de l’armée française et la terrible déroute qui s’ensuivit, que les français devaient fraterniser en accueillant les soldats allemands, prolétaires en uniforme, comme leurs frères !

En effet, le 4 juillet 1940, L’Humanité clandestine se félicite des relations de collaboration entre les soldats allemands et la population française. Lisons l’article qui se passe de tout commentaire : 


« Travailleurs français et soldats allemands. Il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur ; de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo, camarades, continuez, même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ».

Dès avant cela, l’Humanité clandestine du 15 mai 1940 expliquait que :

« Quand deux gangsters se battent entre eux, les honnêtes gens n’ont pas à secourir l’un d’entre eux sous prétexte que l’autre lui a porté un coup irrégulier. »

En juin 1940, dans le même ordre d’idée, l’insulte vis à vis de Général de Gaulle en supplément :

«  Cette guerre n’est pas la notre ! Les impérialistes rivaux sont animés du même souci d’assassiner la liberté et, quand les propagandistes anglais présentent le mouvement gaulliste comme un mouvement démocratique, ils mentent effrontément. Le général à particule veut, non pas la liberté de notre pays, il veut le triomphe des intérêts impérialistes auxquels il a lié son sort.  »

Et encore : 

«  Le général de Gaulle, vendu aux banquiers de Londres et plus généralement au capitalisme anglo-saxon avec l’aide des traîtres socialistes et gaullistes à leur service.  »

Ordure de collabos qui viennent à présent, toute honte bue, soixante ans après une histoire totalement revisitée par eux (évidemment), donner des leçons de resistancialisme et disqualifier au passage avec dédain leur adversaire en leur imputant leurs propres turpitudes, compromissions, et lâcheté ! On rêve.

La vérité historique est pourtant cinglante : avant d’être le  »parti des fusillés" de la mythologie stalino-thorézienne d’après guerre, le Parti communiste fût bien ... le premier parti collaborationniste de France. Là est la stricte réalité historique, n’en déplaise aux habituels imposteurs, l’étudiant de premier cycle hémiplégique Igsa en tête...


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