Après vous avoir bien mouché comme il se devait sur les figures tutélaires du Parti communiste français faussement resistencialiste à l’heure de l’entrée en guerre de notre pays, les Thorez, Duclos, et autres imposteurs, merci infiniment de reconnaitre, sans même qu’il fut besoin de vous y contraindre, que vous ne valez pas mieux puisqu’étant vous-aussi un déserteur dans l’âme. Igsa le déserteur, et fier de l’être !
Plus sérieusement, avez-vous seulement conscience de l’inanité du propos digne du café du commerce pour estudiantins de premier cycle, en somme de la bêtise insondable de votre raisonnement ? En effet réfléchissez deux minutes (ce qui n’est pas excessif, même pour vous) : si la France et son armée avaient su arrêter les allemands dès leur première offensive, voire avaient réussi à les repousser, il n’aurait été nullement nécessaire de résister à la suite de notre humiliante défaite, de manière clandestine et avec les conséquences pour le moins fâcheuses que chacun sait, et qui accompagna cette douleuresue période ?!
Encore fallait-il s’engager résolument dans la bataille dès la déclaration de guerre en Septembre 39, et non déserter son régiment comme l’on fait les caciques du PCF, passer les lignes de l’ennemi pour rejoindre ce qui était alors à l’époque un de ses alliés, l’URSS, faisant suite au pacte Molotov-Ribbentrop. Avez-vous connaissance des actes de sabotages dans les usines d’armement françaises par certains éléments syndicaux fanatisés pendant la drôle de guerre ? Des appels réitérés par de mêmes éléments fanatisés issus des rangs du PCF à la démobilisation de l’armée et à la démoralisation face à l’adversaire nazi ? Une fois vaincu, des appels à la fraternisation de la population parisienne avec les soldats allemands dans le journal « L’humanité clandestine » ?
« Qui ne participe pas à la lutte, participe à son échec » - B. Brecht.
Ainsi donc le marxiste de carnaval Igsa, revendiqué déserteur le ventre à terre, est le digne héritier de tous ceux qui ont contribué, déjà à l’époque, à l’humiliante défaite de notre pays, à son invasion par des forces étrangères, à la soumission à son joug ; et, déjà à l’époque, pour de même raisons obscènes et délirantes : la croyance inaltérable et non moins totalement utopique car radicalement démentie par l’Histoire qu’il y aurait, par-delà les intérêts géopolitiques intrinsèques aux nations et à leurs peuples, une communion à l’échelle mondiale des différents prolétariats, soit un internationalisme opérant.
La preuve magistrale étant que l’alliance de revers opérée par l’appareil communiste français en 1939 dès la signature du pacte de non-agression se fait dans l’intérêt essentiellement de l’Union soviétique et de son peuple et CONTRE ceux bien compris de la France et du sien. Voyez comme il est aisé de renvoyé notre déserteur à sa faible copie, à laquelle il vient d’être apposé un zéro pointé.
Maintenant sur le Front national, dont vous soutenez (sans donner la moindre source, et pour cause) que 80% de ses fondateurs étaient des collabos, vous mentez encore une fois éhontément en trafiquant en bon petit kapos la réalité des faits. Des 11 membres fondateurs référencés sur Wikipédia qui furent en âge de collaborer ou de résister lors de la deuxième guerre mondiale, 6 furent des résistants incontestables (justes entre les nations, croix de guerre, etc...), dont le propre successeur de jean Moulin à la tête du Conseil National de la Résistance, Georges Bidault, dès 1943 !
Votre argumentation est non seulement mensongère mais consternante puisque vous feignez d’ignorer (mais sûrement l’ignorez vous)
qu’à l’origine donc le Front national a été fondé par un aréopage d’individus
disparates, quelque uns venant effectivement de la collaboration, mais beaucoup
d’autres de la résistance (Holleindre, vis-président du FN pendant vingt ans, et l’un des plus jeunes résistants de France). C’était
d’ailleurs le sens de la réconciliation nationale voulu par le Général je vous
le rappelle, il n’y a donc pas là de quoi s’esclaffer outre mesure.
Rappelons à cette
occasion, toujours dan le but de complexifier un peu plus l’histoire qu’elle ne
le fut par nos arrangeurs professionnels (souvent résistant de la 25ème heures
et/ou en pantoufles), ou qu’elle ne l’est par notre petit déserteur de pacotille, le parcours pour le moins extraordinaire d’un joseph
Darnand, cagoulard, membre de l’Action française, fondateur et dirigeant de la
Milice française où il se fourvoya, figure illustre de la collaboration,
fusillé en 45 à la libération, et pourtant : héros de la première ET
deuxième guerre mondiale, maintes fois décoré et blessé au combat (plusieurs
citations à l’ordre de l’armée, ce qui est rarissime pour un simple soldat du
rang), qui a reçu la médaille militaire des mains de Pétain en 1918, Légion
d’honneur des mains du Président de la République Poincaré en 1927 (qui vu en
lui un « artisan de la victoire »), fait Officier de la Légion
d’honneur en février 40 pour fait de bravoure après avoir arraché le corps de
son capitaine des mains de l’ennemi derrières ses lignes, et nommé « premier
soldat de France » pour ce fait d’héroïsme. Fait prisonnier et évadé en
aout 40. Ce qui fit dire tout à fait paradoxalement de Bernanos à la libération
que « s’il y avait eu plus de Darnand en 1940, il n’y aurait pas eu de
miliciens en 1944 ». La messe est dite...
D’autre part nous sommes
toujours dans le registre de l’indignation parfaitement sélective, car si je
vous suis que devrions-nous dire alors (vous en l’occurrence) du mentor politique de Mélenchon dont il est toujours incapable de faire la moindre autocritique - j’entends parler ici de François Mitterrand - collabos notoire qui a reçu la francisque n°2202 des mains même de la figure honnie par l’ensemble de la gauche bien-pensante (l’infâme « camp du Bien »), c’est à dire le Maréchal Pétain ! Mitterrand, ancien Ministre des Colonies, qui n’a pas directement de sang sur les
mains certes, mais ô combien sur la conscience !
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/francois-mitterrand-un-guillotineur-en-algerie-04-11-2010-1258175_52.php
Il est à craindre que l’imposture ne soit à son comble.