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Commentaire de nisco

sur Confessions d'un fumeur de tabac altermondialiste


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nisco (---.---.241.242) 7 février 2007 19:14

@Tici

« Et le tabac y est peut-être pour quelque chose... »

Certainement, mais vraiment de manière très marginale. Le nombre de voitures et d’industries doit permettre de vous faire une idée.

« Je trouve juste que trouver un problème plus gros, ou différent, n’excuse rien. »

Ce qui est inexcusable, c’est d’éviter de traiter un problème grave en mettant à sa place un problème bien moins préoccupant. C’est le drâme de la société actuelle : se créer des problèmes ou faire en sortes que de « petits » problèmes soient au devant de la scène, pour éviter de traiter les problpmes de fond qui nécessite obligatoirement une remise en cause des fondements de la société de consommation et de croissance.

« Il subira la sanction du vote si c’est le cas. C’est son affaire et c’est le peuple qui en décidera, pas nous deux. Je ne voie toujours pas de rapport. »

Le rapport c’est que dans une discussion comme la notre, il serait bon de prendre comme exemple des comportement exemplaires et non des subterfuges politiciens pouraccéder à des fonctions de l’Etat. La démagogie est à la démocratie ce que le cancer est au coprs humaine, la source d’une mort lente et douloureuse. Je me place dans un idéal puisque nous dissertons sur des principes et non sur des faits précis.

« Oui, mais tout cela est bien difficile à démontrer,... »

Diminuer la consommation de produits finis diminue FORCEMENT la consommation de matières premières et d’énergie pour les extraire, les transporter, les transformer, etc. Cela est très facile à démontrer, et l’analyse de cycle de vie (LCA pour « Life Cycle Assessment » en anglais) permet de prendre en compte toutes les consommations, en terme d’énergie primaire, nécessaires pour un produit fini des mines à l’utilisation finale du produit. Un tel outil d’analyse permet en plus d’avoir des ordres d’idées précis. Mais ce n’est qu’un exemple. La relation entre la diminution drastique du temps de travail et le bien être des individus est plus difficile à prouver il est vrai, mais ce qui est sur c’est que le stress ne fait qu’augmenter, il serait donc judicieux de remettre en cause le fonctionnement actuel de la société. Mais je ne me targue pas d’avoir LA solution idéale. Je suis bien plus pour une résolution locale des problèmes. Suffit de ne pas se créer de problèmes trop grands ne pouvant plus être gérés dans une dimention « humaine ».

« Je ne crée rien. Quand même, je n’ai pas inventé les fumeurs et les non fumeurs ! »

Vous n’avez rien inventé mais vous réfléchissez en catégorie, je tente pour ma part une certaine équité de traitement. Par cette remarque, j’essaye de porter l’attention sur une autre dérive de cette nouvelle loi : la division de la société, alors qu’un dialogue est possible entre ces « catégories » pour un respect mutuel. Mettre l’impersonnelle Loi entre les individus ne fait que les diviser au lieu de les rassembler. Et cela passe aussi par des habitudes de languages, il faut donc être vigilant pour éviter ces fractures de plus en plus nombreuses et variées.

« qui osera déterminer les caractéristiques de bonheur universel ? »

Je ne revnedique pas ça, mais je propose des alternatives. On peut par exemple edicter la règle, en parallèle aux droits de l’homme, « le bonheur de soi ne doit pas limiter le bonheur des autres ». S’il n’y a pas de bonheur universel, il reste néanmoins des manières d’atteindre le bonheur en influançant le moins possible la vie des autres. Se payer 10 jours sur une île paradisiaque du pacifique a des influences sur l’ensemble de l’humanité (cf. le LCA), l’emprunte écologique a été défini pour se donner une idée de ces impacts. C’est extrèment égoïste, de surcroit envers ses propres enfants, que de se dire, « bah ! je m’en fou, après moi le déluge ! », non ? Sachons raison garder. Le développement durable, quoi que le terme ne me plaise pas du tout, a été défini comme prorité pour l’ensemble de l’humanité, et son principe de base est de préserver un futur à nous enfants. A nous de nous offrir des bonheurs les moins néfastes pour eux.

« Y’a pas de place pour tout le monde. Et puis ça n’interesse pas tout le monde. »

Vous devez ne pas avoir d’enfants alors. Libre à vous d’ériger « après moi le déluge » comme devise.

« Mon réalisme est aussi pessimiste que votre optimisme est utopique. »

Mais si ce n’est pas l’utopie, le rêve, qui guide nos choix, qu’est que c’est ? Les zéros de votre compte en banque ? la cylindrée de votre voiture ? Je ne pensait pas que le fatalisme était si présent chez des personnes aussi jeunes que vous (moins de 40, à peine à la moitié de sa vie). Cela me désole énormément. Je préfère regarder l’avenir avec envie et défi qu’avec dégoût et dépis. Mais c’est un choix personnel je l’admet.

« Je ne casse rien. Je vous donne mon avis, c’est tout. »

De tels raisonnements, comme vous en tenez actuellement avec moi, peuvent casser toute envie de construire un avenir chaz les plus jeunes. Et ils peuvent donc dériver vers des actes destructifs.

Ce qui est « criminel » dans ce comportement, c’est d’enlever toute morale chez les jeunes : « puisque l’avenir est bouché/gâté/bousillé pourquoi je me fatiguerai à construire quelque chose, amusons-nous tant que nous pouvons le faire et après nous le déluge ! » Cela est criminel envers ceux qui veulent justement vivre après ce déluge !

Je ne fait pas miroiter quoi que ce soit aux jeunes, je leur donne juste l’envie de construire quelque chose, c’est mieux que de les inciter à tout détruire puisque cela ne mène nulle part.

« Tout inderdit n’est pas à proscrire. »

Je n’ai jamais dis ça, mais un interdit est bien liberticide par définition : on interdit quelque chose, on n’a donc plus la liberté de le faire. cqfd.

Et je précise bien que

« je ne suis en aucun cas pourfendeur de la liberté à outrance. Je cherche juste à trouver d’autres solutions que le recours à la loi, qui par définition est arbitraire puisque généralise des faits. »

Mais ça vous n’avez pas pris le temps de le lire on dirait.

« La société idéale n’existe pas à l’heure actuelle. »

Et elle n’existera jamais ! Mais c’est en cherchant à l’atteindre qu’on améliore sa condition d’être humain et qu’on favorise des bonheurs partagés et durables.

« On agit aujourd’hui, pas dans l’utopie d’un avenir de respect et de convivialité. »

Exactement, voilà pourquoi il faut réformer nos actions pour « agir l’utopie d’un avenir de respect et de convivialité. ». Si le but est suffisamment haut, s’élever ne serait-ce qu’un peu serait déjà un exploit et une réussite. Par contre, rabaisser le but (s’enrichir, posséder le maximum de choses,etc.) ne peut que mener à des actions basses et viles.

Par curiosité, quel âge me donnez-vous ? Perso je vous voyait un peu plus vieux ou carrément plus jeune. Vous êtes dans la fleur de l’âge, profitez de la vie ! smiley


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