Joel Peters a expliqué, dans son livre « israêl and africa », la raison de la sympathie de certains potentats africains envers l’entité sioniste : ils croient dur comme fer que « les juifs contrôlent les institutions financières et qu’il est important d’obtenir leur soutien ». Soit, ces potentats africains ont lu « les protocoles des sages de sion », auquel cas ils devraient être considérés comme des « antisémites », soit cette assertion découle de l’observation de la triste réalité (la mainmise de la finance par qui l’on sait), leur soumission est alors dictée à la fois par l’appât du gain facile et la recherche d’un protecteur puissant. Pas vraiment cons, ces autocrates !
Ce parrainage a tout de même un prix : la soumission totale. Interdiction de faire la moindre contestation, encore moins de dénoncer la politique criminelle de l’entité !
Après l’annexion totale de la Cisjordanie, en 1967, les états africains ont cessé de s’identifier à Israël et lui ont tourné le dos, lui préférant la cause palestinienne. Ils ont par la suite voté massivement, en 1975, la résolution onusienne assimilant le sionisme à « une forme de racisme et de discrimination raciale », ce qui a provoqué le courroux de la « terre promise ». Les dirigeants sionistes les ont tout de suite qualifiés de « primitifs qui descendent des arbres », s’interrogeant même comment « des primitifs pourraient-ils avoir une opinion qui leur est propre ». Dur racisme à l’état pur !
On peut comprendre leur réaction, ils ont sûrement été influencé par le guide de Maïmonide : « Les noirs et ceux qui leur ressemblent sous nos climats, leur nature est semblable à celle des animaux muets. Ils n’atteignent pas au rang d’êtres humains ; parmi les choses existantes, ils sont inférieurs à l’homme mais supérieurs au singe car ils possèdent dans une plus grande mesure que le singe l’image et la ressemblance de l’homme ».
Ou par la
presse juive du 19e siècle, notamment le
jewish record où on pouvait lire ceci : « Il est inconcevable de comparer
l’israélite et le nègre. Les mots mêmes ont des sons radicalement opposés, l’un
désignant tout ce qu’il y a d’inférieur et de dégradé dans une barbarie
irrémédiable et six mile ans de paganisme ; l’autre l’époque où Jéhovah a
conféré à nos pères la glorieuse égalité qui a permis à l’éternel de parler
avec eux et de les laisser jouir de la communion des anges. Ainsi, en voulant
abolir l’infériorité qui est imprimée sur l’africain, pour en faire le pair du
peuple élu de Dieu, y compris dans sa servitude, les fanatiques dévoyés
insultent au choix de Dieu lui-même. Il n’est pas de comparaison possible entre
de telles races. D’un pôle à l’autre, l’humanité tout entière en frémirait.
L’hébreu était libre dès l’origine et c’est le créateur lui-même qui a inspiré
la charte de sa liberté. Le nègre n’a jamais été libre et on s’est contenté de
reproduire cette servitude en l’atténuant lorsqu’on a importé ici. Tous les
hommes de bon sens sur la terre admettent que reconnaître l’égalité de
l’africain avec les autres races serait une farce qui obligerait les
conservateurs civilisés du monde à protester contre l’outrage ».
Qui a parlé de « communauté de souffrance entre Juifs et Noirs » ?