Ne
faisons point mine de l’ignorer, Wiki-leaks
est passé par là ce qui fit de cette organisation, au minimum, un
déclencheur, si ce n’est la cause non avouée, de cette volonté
de contrôler Internet en se cachant derrière le paravent de la
bonne gouvernance. En effet, la bonne gouvernance telle qu’elle est
définie a comme objectif principal la gestion saine des affaires de
l’État.
La gestion saine de l’État suppose un contrôle,
voire, un audit.
Le mot « contrôle » heurte à juste
titre la sensibilité de tout un chacun : Internet se veut un
système non partisan. Vouloir contrôler Internet
est un comportement partisan. En effet, le contrôle des flux de
données, des échanges commerciaux, des organisations, etc.
entraînent souvent la censure ou, tout du moins, des ajustements.
La
question est alors : qui sera l’autorité légitime chargée
de réguler l’Internet et pourquoi ? Je n’ose répondre.
Je
subodore aussi une histoire sonnante et trébuchante : les
multinationales ne seraient pas assez assujetties aux taxes. Pourquoi
pas ? Mais, que de telles taxes n’aient point d’effets
défavorables sur nos vies, s’il vous plaît.
Je soutiens toute action en faveur d’un Internet libre, neutre et non partisan. C’est un des rares bastions de liberté d’expression et d’information que je connais.
Big Brother is watching you...
@BOBW
Yes !
Je me suis mis à Linux, donc, je soutiens votre idée pour la cause.
Je serais honoré d’être aux côtés des Linuxiens.
@Laurent
C. :
Très intéressant. À développer.
Le provider
dispose d’un firewall, mon PC
aussi d’un firewall. La Box
aussi ? Comment expliquer son implémentation ? J’aimerais
comprendre.
Sur
le point numéro 4, je crois que l’auteur semble vouloir
faire comprendre les risques en termes de barrières : les
délocalisations de serveurs dans des lieux plus avantageux
financièrement et techniquement au détriment d’autres endroits.
Conséquences ? un risque de fossé technologique important,
donc, d’un fossé social (ceux qui auront accès et les autres).
Si
je suis dans l’erreur, veuillez me corriger.
@cedricx :
Mouais...
Je consens à vous donner raison en termes de principes et sur le
plan de la légitimité de l’action du poète. Le monarque n’aurait
pas dû. Néanmoins, une lecture plus internationale, donc, moins
occidentale aurait été plus judicieuse.
Je m’explique :
« hymne
à la révolution tunisienne espérant le même soulèvement
dans son pays ». C’est joli, certes.
Transposons cela
en termes juridiques : incitation à la violence et même
atteinte à la Sûreté de l’État. Il a souhaité « le
même soulèvement ». N’oublions pas
qu’un poète est susceptible d’influencer les foules : c’est
un artiste, un amuseur public.
Comment un État devrait-il
réagir ? Par l’application de la législation en vigueur :
la sanction.
Dans de nombreux cas, l’atteinte à la Sûreté de
l’État est punie de peine de mort ou de travaux forcés... J’ai
bien peur que cela soit le cas au Qatar. Le poète est encore en vie,
j’espère : c’est l’essentiel.
En d’autres termes, le
sujet n’est pas de débattre sur la pertinence de la sanction sur
le plan éthique, la chose étant entendue que nous désapprouvons,
mais, de comprendre les mécanismes qui aboutirent à une telle
décision néfaste et ceci afin d’éviter de graves erreurs
d’interprétation.
Support the Internet against States power and have fun with it, wise people !
18/12 15:27 - bertin
La première chose à faire serait d’assurer la sécurité et la tranquillité des (...)
10/12 08:08 - L’immigré
08/12 21:51 - eau-du-robinet
Bonjour L’immigré, Merci d’avoir apportée des informations précieuses et utiles à (...)
08/12 13:00 - Le Gaulois
@eau-du-robinet Je me disais aussi... J’ai pas bien lu. désolé Je comprends qu’on (...)
08/12 09:08 - Romain Desbois
je ne suis qu’un modeste sentinele qui n’arrive même pas à faire passer mes projets (...)
08/12 07:34 - L’immigré
J’aime beaucoup votre article qui cite des sources qui semblent être de qualité. Je (...)
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