On peut se demander, à vous lire, ce que serait une manière « noble » d’exhiber son sexe...
Mais vous donnez tous les ingrédients : posant d’un côté le sexuel, de l’autre le religieux, puis faisant référence aux antiquités néolithiques.
Il suffit de remonter avant la tradition judéo-chrétienne et consorts, pour tomber sur des religions où le sexe avait bien la première place ; je ne vous détaillerais pas ici les rituels si croustillants...
Soyons plus précis : l’Exhibition par exemple.
Peu de gens savent qu’en lieu et place de la constellation du Verseau, les Chaldéens et descendants plaçaient une constellation qu’on appelait « zébb » (dont est dérivé notre « zob » actuel).
Y était représentée une déesse guérisseuse, qui n’intervenait qu’une fois l’an, le jour de sa fête, pour assurer bien-être et grande guérison aux foules de pouilleux venus y mendier leur paradis.
Et sur quel mode ?
Et bien tout bonnement en se foutant à poil la déesse.
Voilà donc la véritable ancêtre d’effet-men.
Et quel que soit leur mauvais goût, elles gardent le mérite de toujours confronter la moindre éthique à son érotique, c’est peut-être malséant, mais cela garde quelque chose de sain.
Attention je ne les défends pas... leur idiotie est encore profonde, mais leur mode opératoire sera éternellement imparable :
Un nichon sur une plage ou dans un lit, c’est banal ;
mais un sein soudain dans la rue, ou n’importe où « hors-contexte », et c’est le cosmos tout entier qui bascule d’un coup dans son néant...