Votre dernier paragraphe part d’un principe tout à fait exacte : nous considérons que le couple homosexuel est tout aussi légitime que le couple hétérosexuel de fonder un foyer et une famille. L’argument de stérilité n’en est pas un. La fertilité est un phénomène naturel, le groupement familial est un phénomène sociétal, artificiel. La nature est une réalité à prendre en compte, certainement pas un modèle à suivre. Sinon, le déclin, qui est la base du comportement de tout organisme naturel (car passé un moment, la vie n’est au final qu’une lente dégénérescence), est inévitable.
Reste donc la question du « principe de précaution » : argument qui ne veux rien dire. Car le principe de précaution par du principe que ne rien faire ne présente pas un risque. Ce qui est une idiotie. Ne rien faire, à l’heure actuelle, c’est exclure une partie non négligeable de la population de l’ordre familial. Je suis d’accord avec vous sur l’importance de la famille dans notre société mais contrairement à vous, je pense que cette mesure va justement dans le sens de la famille, en permettant à plus de monde encore d’en fonder une.
Le mariage, c’est aussi encore, le couple normal, respectable, comme tout le monde. Ça encourage les gens à se démarginaliser, Avoir des mouvement marginaux dans une société est un soucis pour la cohésion de la république, la société doit s’adapter au maximum pour que les gens ne restent pas dans la marginalité. Non pas en les contraignant, mais en les intégrants. Les homos veulent s’intégrer un peu plus encore dans la société classique.