Au paléolithique, s’il est vrai qu’on en sait peu de choses, comptons quand même qu’ils donnaient dans le genre gorille, vivant donc en bande filles & garçons mais un seul garçon ayant le droit de niquer le harem. En ce cas, ils n’étaient pas en clivage intergenre mais plutôt intragenre (peut-être qu’il y avait aussi une cheffe dans le harem)
Au néolithique comme celui qui plantait voulait profiter seul de ses fruits, il y a obligatoirement eu la formule actuelle. Plein de couples travailleurs, homme musclé, femme frêle, et chaque couple livrant un impôt à un couple chef. Là, il n’y avait plus aucun clivage sur base sexuelle mais plutôt un clivage sur base de caste, de sang.
Jusqu’en 1965, c’était encore le cas, sauf que les castes étaient devenues déterminées non par le lignage mais par le fric d’où mille castes ou aucune selon comment on veut voir ce dégradé très progressif des revenus pécuniaires.
Ce n’est qu’après 1965 qu’on a vu, par ici, des déchirures très inédites, jamais observées dans le monde (sauf rares cas d’amazonisme) où l’on a de plus en plus l’impression que chaque genre désire se passer de l’autre en tous domaines. Et surtout les filles. Ce qui est très logique puisque c’est devenu vraiment possible. En bricolant les chromosomes, les filles peuvent, sur le papier, se passer définitivement des garçons.
Autrefois une bagnole ne pouvait se démarrer qu’à la manivelle et il fallait du muscle, un chauffeur (qui chauffait la chaudière).
Dès que les constructeurs ont pigé que les gens allaient conduire eux-mêmes leur Ford T et que les femmes aussi allaient la conduire, ils ont ajouté batterie et démarreur.
Et bien de nos jours, ils cherchent des solutions pour qu’une amazone puisse changer sa roue toute seule. Ils font en sorte qu’une réparation de voiture se passe de la force masculine.
(Chaque individu devenu cliveur n’a plus rien à cirer de l’avenir du genre humain)
On dit lesbiennes et gays par commodité de langage et comme si le sexe était tout, mais en réalité c’est toute leur vie, en toutes ses dimensions, que les garçons un peu et les filles beaucoup, cherchent à rendre genrée.
Il suffit d’imaginer qu’on démarre un quartier tout fille et un quartier tout garçon et on verra que chaque groupe ne voudra plus sortir de son ghetto. (J’ai idée qu’il surgira, en plus de la caste par le fric, une nouvelle caste par le charisme. Dans chaque groupe il y aura des chefs très hauts en couleurs et la vie pourrait y être très réglementée, bourrée de tabous du genre « Chez les amazones, il est interdit d’utiliser la lettre l parce que ça ressemble à un phallus »)
C’est la raison pour laquelle, j’insiste non sur les mots lesbienne et gay mais sur le mot amazonisme.