Cher Pale Rider
J’ai
été rude, j’en conviens, et c’est donc moi qui me suis mal fait comprendre,
j’en conviens aussi. Je ne vous ai pas soupçonné de complaisance envers les
Femen et Caroline Fourest. Nous étions, nous sommes, à peu près sur la même
longueur d’onde sur ce point.
Mais
nous divergeons sérieusement sur l’attitude à avoir envers ceux qui croient
pouvoir pratiquer la violence contre ceux qu’ils désignent comme étant l’« extrême-droite ».
Celle-ci se définit justement par sa volonté d’imposer son point de vue par la
violence, par le racisme, la xénophobie, la judéophobie.
Je
maintiens que, lors de l’apéro saucisson-pinard les plus proches de cette
définition étaient ceux de la prétendue « extrême-gauche » qui
voulaient la violence pour appuyer les gouvernants, sarkoziens et PS, trahissant
la laïcité républicaine en tolérant l’occupation de rues par la religion la plus
violente, la plus conquérante, la plus fermement opposée aux droits humains, à
l’égalité des hommes et des femmes, à la liberté d’avoir ou pas une religion et
d’en changer sans être menacé le moins du monde…
La
pseudo-Gauche qui, n’ayant plus de programme pour établir l’égalité dans la
liberté, « prouve » désormais son appartenance au « camp du bien »,
d’une part dans des initiatives qui emmerdent les cathos, désignés a priori
comme les « fachos », d’autre part en s’attribuant un "droit à la
violence" dans ces initiatives.
Exactement
comme les islamistes qui s’attribuent un « droit à la violence » quand
est montrée quelque part, dans des dessins danois ou dans un mauvais film
américain, la réalité historique de leur prophète et de leur religion.
La
« Gauche » complice ou carrément semblable à ces violents
obscurantistes est écoeurante. Je supporte mal le temps qui passe avant qu’une
authentique Gauche se réveille et le dise en clair. C’est là et là seulement toute
la vivacité de ma réaction.