Le message que les dirigeants Européens se sont jusqu’à présent toujours efforcés de faire passer était avant tout émotionnel. On nous a affirmé d’abord que l’Europe , c’était la Liberté, la Solidarité, la Fraternité, et bien entendu, la Prospérité .
Or, après avoir adhéré volontiers à ces valeurs généreuses, les citoyens, en particulier Français ; se sont aperçus qu’ils avaient fait un marché de dupes. Hausse des prix, délocalisations, transferts des richesses, en particulier de nos impots vers d’autres pays, poids des lobbies, perte de souveraineté nationale, adhésions de nouveaux membres sans que les citoyens soient consultés.
Qui peut ainsi admettre que des réglementations européennes supplantent nos propres lois ?
D’où un revirement progressif des Français vis à vis de cette Europe et cela ne fait que commencer, car si nous avons voté contre cette convention et mis ainsi cette évolution technocratique momentanément en échec, d’autres n’ont pas eu cette opportunité (leur parlement a voté oui malgré l’opinion très méfiante, sinon opposée) ou ont arrêté le processus (GB) en cours pour éluder la question.
Oui, l’envie pour cette europe « économique et politique » régresse dans l’esprit des citoyens, et les potiticiens ne répercutent pas ces changements de leurs électeurs.
D’où également leur perte de crédibilité.