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Commentaire de In Bruges

sur La mafia corse


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In Bruges In Bruges 8 décembre 2012 15:02

Je plaide simplement pour la rigueur stylistique et de concept. La mafia, c’est géographiquement et historiquement estamplillé : ca ne fait pas sens partout, et ça n’autorise pas tous les rapprochements hâtifs.

Plus original serait un texte qui dirait :

auv sein de l’UE, la France est, avec l’Italie, le seul pays avec une tradition bien ancrée de violence et de grand banditisme ( attaques de fourgons blindés à l’explosif, environ 60 régelments de comptes par an). Une sorte de « pôle d’excellence », qui s’exporte au besion (affaire d el’UBS en Suisse, etc)

On passe son temps à le déplorer dans les colloques, mais c’est sans doute la seule raison pour laquelle, vu que la crimlinalité organisée « endogène » est forte et inamicale envers les prédations des nouveaux arrivants, la France n’est pas bouffée par les GCO russophones, nigérians, chinois, etc. Du moins moins que les autres.

Contrairement aux pays faibles de l’UE ( Autriche, République Tchèque, Espagne), sans tradition de banditisme, où ces groupes sont donc rentrés comme dans du beurre, faute de résistance armée et d’adversité.Parce que dans ces pays, comme dans les pays nordiques, les voyous, ce sont les bandes de bickers, qui font bien rigoler à marseille, à Nice ou en Corse (tout est relatif).

Le seul point où vous avez raison, c’est que la Corse, par son insularisme, donc sa décentralisation, a permis les prémices d’un système « mafieux » ( économie « aidée » , subventions, donc détournement de subventions, distorsions de concurrences (affaire de la SMS), corruption , porosité avec les élus locaux, car la décentralisation permet de donner à quelqu’un de localement connu le pouvoir de classer ou non un terrain en zone constructible.

La centralisation napoléonienne du continent rend ces porosités plus difficiles : même si vous voulez corrompre, il faut savoir qui corrompre. Si le décideur est un élu local implanté depuis 4 générations et qui pavanne en Porsche pour étre réelu, il est plus facile à « aborder » et, en cas de refus, à localiser et à tuer, plûtot qu’un obscur technocrate d’un Ministère à Paris dont on n’a même pas le nom.

Bref, la décentralisation fait le lit du crime organisé ( Espagne, Belgique, etc).

C’est la seule leçon valable à tirer de la Corse.

Pour le reste, relire Mérimée et Colomba suffit.


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