@ Michel,
Vous auriez pu vous suffire de Schweitzer qui, par jaïnisme avait carrément commencé par soigner des animaux avant de soigner les Gabonais.
Ce même sublime docteur ne pouvant soigner qu’avec des médocs, avait besoin de l’argent que lui envoyaient ceux des Européens qui en avaient et qui pratiquaient, surtout en Alsace, la tradition de la charité héritée des premiers principes de l’Eglise « Pauvres, supportez votre pauvreté et vous serez les bienheureux auprès de Dieu, ne vivez que de la charité » (Principe progressivement abandonné au profit d’une théologie en émancipez-vous)
Et quand il manquait d’argent, le bon docteur partait faire une tournée de sensibilisation en Europe.
Or les médocs, les vaccins, sont faits avec des bestioles.
Mais je vous vois évoquer la fortune de Bartabas la bave aux lèvres.
Sauf quelques Terriens vivant à la manière de Pierre Rhabi qui produisent directement ce qu’ils mangent, tous les autres, nous passons par le biais de l’argent qui fausse complètement notre rapport à ce besoin essentiel qui est de manger. Si bien que tous les argenteurs que nous sommes, vous compris, perdent l’impression de lutter pour manger tant ils ont l’impression de lutter pour trouver de l’argent (qui a l’avantage sur la bouffe directe de pouvoir se conserver et s’accumuler de façon vertigineuse, d’où la naissance de l’hybris)
Sauf donc à vous lancer maintenant dans une guerre contre le principe même de la monnaie pour nous ramener à la production directe de notre nourriture, tout ce que vous dites sur les biais mêmes que l’argentisme provoque, passera pour incongru ou puéril.
Le biais argentiste nous déconnecte gravement de la réalité fondamentale de nos besoins alimentaires et nous font faire mille choses qui semblent dingues aux yeux d’un Papou (D’autant que si nous lui expliquons nos soucis de métro, nous oublions de lui préciser que nous prenons le métro pour aller au boulot pour ramener un salaire pour acheter du surimi et que le surimi c’est du poisson et de la farine qui a la goût de crabe)
Mais, à ces besoins alimentaires élémentaires, s’ajoute tout de même la problématique du logement donc, plus sûrement, de la propriété de quelque chose de lourdingue, de durable (contrairement à la bouffe) et de léguable.
Du coup, en rapport à cette seconde problématique qu’est l’habitat, l’argent ne ressort pas si bizarre qu’il peut l’être par rapport à la bouffe seule. Un type peut planter ses carottes tout seul mais il ne peut pas se construire un appartement de A à Z dans Paris tout seul, il doit commercer et l’argent est alors indispensable.
Quand on ajoute le problème du logement à la bouffe, l’argent ressort bonne idée.
Seul problème alors, il peut s’accumuler de manière folle.
M’enfin, entre nous ici, je ne vois pas qui en est à nager dans une piscine de pièces d’or. Ici je ne vois que des gueux.
Posons que Bartabas, dur avec les bestioles, ait une baignoire d’or.
Il n’est pas le seul à vivre peu ou prou de cette manière avec les bestioles et les autres sont très nombreux à ne pas avoir de baignoire en or.
Alors, si vous voulez baver sur Bartabas, ne l’attaquez pas sur l’angle de ses rapports aux bestioles tant il y a de miséreux qui sont au moins aussi durs avec elles. Attaquez-le seulement sur sa baignoire en or.
Mais plus profondément, allez plutôt voir un psy ainsi que je le fais moi-même.
11/12 18:18 - roro46
oui, c’est mon cas :-) Comme celui de l’immense majorité des gens. Je n’ai (...)
10/12 20:00 - tf1Goupie
Moi j’aime les moutons, les canards, les chèvres, et pourtant j’en mange. (...)
09/12 21:25 - Romain Desbois
09/12 20:31 - mayla
09/12 19:12 - Romain Desbois
Alinea êtes vous bipolaire ? Vous dites rêvez de voir les animaux libres autant que faire se (...)
09/12 18:21 - Alinea
Agafia : vous pouvez bien chanter Carmen ( comme on dit chez moi), les butés ne vous écoutant (...)
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