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Commentaire de volt

sur Les pervers narcissiques manipulateurs


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volt volt 10 décembre 2012 13:18

Salut Wesson,


Tout cela commence très bien, hyperprécis, vous montrez comment le pervers narcissique procède surtout par projection vers l’extérieur, qu’il donne sa « père-version » comme dit Lacan. 
Le procédé de fond : expulser le conflit interne que le névrotique de base aurait gardé à l’intérieur, et ne pas en exploser soi-même comme dans le cas du psychotique - le pervers narcissique est justement à la limite. Il n’ignore sa souffrance que dans la mesure où il la met en scène. Parfait.

Là où ça commence à glisser, c’est lorsque vous choisissez d’adopter une distinction allégée entre une sorte de pervers narcissique de passage, curable si on gueule bien, et l’autre qui est définitif. Or cela consisterait à raisonner en mettant sur le même plan un système défensif passager et une structure de personnalité établie - Pas jouable.

Cette première imprécision vous mène alors vers le second glissement où c’est la causalité sociale qui est mise au premier plan, et de laquelle vous déduisez l’espoir d’une action programmée - Impossible ; car ce dernier raisonnement ne vaut pas pour les pervers d’origine, les purs jus, les trademark, elle est seulement envisageable pour les pervers d’occaz qui sont des faux, des ersatz. Pour les autres il faut des années de divan ; or comme le PM est non seulement satisfait de son fonctionnement établi mais surtout pas très éveillé à son problème - en cette absence de grande souffrance et d’éveil minimal, le divan n’est jamais une option demandée.

Ils sont donc rares, mais définitifs.
Tout un programme...

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