Vous qualifiez l’héritière de « copine de l’AIPAC », c’est plutôt son rêve le plus absolu, elle qui fait depuis un bon moment le pied de grue devant le puissant relais de l’entité sioniste.
Il est vrai que, pendant la campagne présidentielle, elle est bien allée chercher
l’adoubement du puissant lobby pro-israélien, l’aipac, ce qui
est d’ailleurs un passage obligé pour toute personne aspirant à un destin national ou postulant à une place de responsabilité très importante . Elle a
rencontré en Floride un cadre de ce lobby, un certain william diamond qui, en
dehors de son travail de lobbying, dirige une synagogue
( la Palm
Beach Synagogue).
Lire le compte rendu de son escapade chez les yankees ici :
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/11/08/etats-unis-le-mysterieux-interlocuteur-de-marine-le-pen-en-floride/.
Ce que peu de gens savent, c’est la tentative de rapprochement de son père avec ce même lobby. Le vieux menhir a effectué, lui aussi, un voyage aux États-Unis dans le but de rencontrer le lobby pro-israélien. La rencontre entre Le Pen et les responsables de
la communauté juive s’est déroulée à New York en juin 1987 en
présence du président du congrès juif de l’époque, Edgar Bronfman. Cette
rencontre a eu lieu dans un restaurant appartenant à la famille de ce Bronfman,
le « four seasons ». Selon Olivier Guland auteur du livre "Le Pen,
Mégret et les juifs", outre M.Bronfman, ont assisté à cette soirée :
-
la plupart des caciques du judaïsme américain,
- un
conseiller d’Itzhak Shamir,
-
l’ambassadeur d’israel aux nations unies, un certain Benyamin Netanyahu (actuel
premier ministre de l’entité sioniste),
-
Abraham Foxman, numéro deux de l’ADL Anti-Defamation
League (aujourd’hui n°1).
La
réunion a duré une heure, après un petit exposé de 20 minutes où le
vieux menhir a insisté sur son soutien indéfectible à Israël qualifié de
« rempart du monde libre » et flatté ses nouveaux amis qu’il considère
être « à l’avant garde du combat anti-terroriste », il a répondu à une
dizaine de questions portant sur la sécurité d’israél. A la fin de sa
prestation, Jean-marie a eu droit à un standing ovation.
Après
la réunion, Le Pen s’est envolé pour Washington et a pris le même avion
que Israel Singer, le sécretaire général du congrès juif mondial, et Jacques
Torszyner, l’organisateur de la réunion.