Comment peut-on prétendre appliquer, en France, des concepts ayant fait leur preuves dans les pays nordiques ?
A la différence des pays scandinaves, de la Finlande, de l’Allemagne également, la France est un pays de râleurs égocentriques - d’où la haine du communautarisme qu’on y cultive - dénués du moindre esprit civique !
Cette pauvre nation, submergée par cent ans d’immigrations méridionales et orientales, n’a plus, depuis longtemps, d’identité culturelle discernable, mais un patchwork d’aspirations divergentes et, sans doute, contradictoires pour bon nombre d’entre elles...
C’est ça, le drame de la France. Après avoir été le pays des Français, elle est devenue franco-italo-hispano-luso, mais aussi polono-tchéco-slovaco-russo-yougoslavo-hungaro, et encore algéro-maroco-tuniso-subsaharo-islamo-latino américaine. Un infect rata multiculturel. On pense à un couscous au nougat en purée de guacamole.
Aujourd’hui, dans l’Hexagone, il n’y a donc vraiment d’avenir que pour les Juifs et les extrême-orientaux, c’est-à-dire pour ceux qui sont protégés par un communautarisme dynamique et industrieux - pour le distinguer du communautarisme dévastateur des banlieues.
Ce que, de la Guiller au Pen, le personnel politique est incapable de comprendre, englué qu’il est dans le marigot des valeurs et des principes républicains.