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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Les pervers narcissiques manipulateurs


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Philippe VERGNES 10 décembre 2012 21:19

@ Christian Labrune

Je ne vois pas en quoi tenter de « dépolitiser » un article qui n’avait pas vocation à l’être, peut être qualifier de « faire machine arrière ». La suggestion de Wesson m’apparaît pertinente dans le sens ou une simple précision aurait pu (du ?) lever l’ambiguïté.

Quoiqu’il en soit, et même si chacun de nous est libre d’interpréter les choses à sa manière, dans la mesure où une simple illustration détourne l’attention des débats qui s’ensuivent pour la concentrer sur un sujet politique que je n’ai pas souhaité, en tenir compte me paraît plus faire preuve de bon sens que de « retournement de veste » (pour ne pas reprendre votre expression de « un peu faux-cul »). Mais ici aussi, chacun est libre d’en juger.

Ceci dit, je ne partage pas votre opinion concernant ce concept qui permet justement de comprendre bien des maux de notre société. Et c’est bien là tout le sens à donner à mes propos, car si nous nous limitons à la simple description des pervers narcissiques telle que nous la rencontrons dans la plupart des présentations, nous éludons toute la partie de cette théorie qui traite des phénomènes responsables de la plupart des crises que nous connaissons à l’heure actuelle.

Aussi, si j’approuve totalement votre début de description : "ils sont en général dans la mimesissans profondeur et sans morale, sans colonne vertébrale intellectuelle, opportunistes en toutes occasion, jamais bien créatifs«  ; la chute est un peu plus approximative, car vous auriez bien tort de sous-estimer la capacité d’adaptation des plus doués d’entre eux. Quant à l’estimation de leur nombre au point de prétendre »qu’ils soient si nombreux qu’on ne peut pas parler de pathologie : c’est l’humanité ordinaire", cela me semble grandement exagéré. Si le pervers narcissique pourrait rentrer dans cette vaste catégorie (bien fourre-tout à souhait), l’une de ses particularités est de prendre plaisir à faire souffrir autrui. Il n’est pas pervers pour rien.


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