Je n’ai d’ailleurs rien contre les
subventions, si ce n’est dans le cas du cinéma français qu’il a abouti à
fabriquer un marché captif, un public captif, et un système de
répartition de la manne entre initiés. La qualité et la compétence
n’étant plus le seul critère
Groooosse bêtise !
Et d’une, le cinéma français ne reçoit pas de « subvention » ; il SE subventionne par une taxe sur les tickets d’entrée de TOUS les films ; français ET étrangers ; ce qui lui permet, face aux blockbusters et armada hollywoodienne de survivre (d’avoir une production ; après, la qualité des films, on peut en discuter, mais ça fait travailler des milliers de gens ; pas seulement acteurs, mais personnel de tournage, boites de matériel, salles de cinéma, boites de prod’, etc...)
Contrairement aux cinémas Italien, Anglais, Espagnol, qui ont été laminés par le bulldozer US, et qui ont quasiment disparu, hélas.
Maintenant, on peut discuter du salaire des acteurs ; il n’en reste pas moins que, grâce à ce système, le cinéma français est RENTABLE, et ne coûte qu’un surplus très limité dans le prix des places.
Pour ce qui est de la « qualité » et de la « compétence », c’est à chacun de juger ; personne ne contraint non plus personne à aller dans les salles obscures.
Quant à l’abruti Depardieu, comme tous les autres (acteurs, chanteurs ou/et sportifs exilés fiscaux), ma foi, ça les regarde, A CONDITION :
1) qu’ils paient leurs impôts sur l’argent gagné en France
2) comme aux USA, qu’ils aient la différence à payer, dans leur propre pays, s’ils sont dans des pays à fiscalité plus laxiste (loi FATCA dont devait soi-disant « s’inspirer » Sarkozy)