@ Helios
Je ne dirais pas que c’est du deuxieme degré, car je pense qu’il est un peu prétentieux de dire qu’on va ainsi batir une allégorie sur deux étages. Je vous rassure, toutefois, qu’il ne s« agit pas ici de l’idée »soixant’huitarde« d’empêcher les familles de laisser rêver leurs enfants : ce serait vraiment un tout autre sujet.
Comme je l’ai dit plus haut, je prend le personnage de Santa Claus comme le symbole de l’erreur de réduire notre existence à sa dimension d’acquérir, de posséder et de consommer. Je crois qu’il faut sortir de cette vision réductrice de la vie. 1) Parce qu’elle ne correspond pas aux priorités d’une société qui a atteint l’abondance ; 2) Parce qu’elle aggrave inutilement la pénurie de ressources à laquelle il faudra inévitablement un jour faire face ; 3) Parce qu’elle exacerbe les inégalités, sources de conflits sociaux, et 4) parce qu’il est évident qu’elle ne nous rend pas heureux....
’Tuer Santa Claus » signifie ici renoncer à maximiser la consommation, en cherchant à optimiser le bien-etre et le bonheur avec une consommation TRÈS réduite de biens materiels. Je sais par expérience personnelle que c’est tout è fait possible. La « simplicité volontaire » est une option tout a fait réaliste.
PJCA