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Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra

sur UMP : Edouard Balladur sort du bois


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Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 14 décembre 2012 11:54
Les journalistes sont des canards

Le feuilleton Royal-Aubry, affaire symptomatique de l’insignifiance médiatique, aura eu surtout l’avantage de révéler le fond de vacuité que constitue la profession de journaliste.

« CARTE DE PRESSE », « ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE », « CODE DE DÉONTOLOGIE », de grands mots prononcés par des présentateurs de télévision, des jacasseurs de radios, des plumassiers de la presse pour donner de la noblesse à ce qu’ils appellent leur « mission »...

De grands mots qui cachent du vent.

C’est en trempant leur nez dans la soupe politique que les journaleux ont l’impression de vivre avec éclat leur métier, d’être à la hauteur de leurs rêves de cancaniers gouvernementaux. Brasser du potage politique, cela pose son journaliste. L’éditorialiste se complaît dans l’écume politicienne : sa verve y atteint des sommets de fatuité.

Les journalistes affectionnent les messes de papier. Personne ne comprend rien à leurs soporifiques, abrutissants, oiseux concerts de canards et cela n’intéresse d’ailleurs fondamentalement aucun être humain sain d’esprit, mais ils s’ingénient à servir régulièrement au public dupé leur pâtée débilo-politico-journalistique, juste pour faire croire qu’ils servent à quelque chose, qu’ils informent les gens de sujets essentiels...

Pris au piège du subtil matraquage médiatique et en pleine auto suggestion, le public placide encaisse.

Et l’évènement Royal-Aubry devient effectivement un événement.

Et l’affaire de l’affaire devient une affaire.

Et pour finir l’histoire du chien écrasé devient un roman.


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