La peur du chatiment suprème, c’est à dire de passer devant dieu, était il est vrai un élément de tempérance des mœurs, mais surtout sur le tard, au moment d’expirer, quand le noble achetait des indulgences auprès du clergé, afin de s’acheter là haut un petit coin de paradis.
Nos « élites » n’ont maintenant plus ces peurs, et se contrefoutent de morale, et prennent le chemin de la Belgique, en scooter, " à bride abattu"
Mais la peur de dieu ne suffit pas toujours, le nombre de gamins que
Gilles de Rais, aura torturé, saigné à mort, ne
sera jamais connu, mais est sans doute supérieur à plusieurs centaines,
avant qu’il ne soit inquiété par la justice...Celui ci avait été
vraiment trop loin dans l’horreur et le droit de vie et de mort sur ses
sujets.
.A mon avis, on a trop tendance à idéaliser le moyen-age,
appellation d’ailleurs moderne, et qui recouvre pas mal de disparités,
puisqu’il s’étale sur une période de presque mille ans.
Pour avoir voyagé pas mal en asie dans les années 70 en inde, surtout, où régnait une misère effroyable, il m’est souvent venu de penser à notre moyen age, en voyant les scènes de rues : La vie d’un enfant que l’on estropiait ne valait pas grand chose, et la seule possibilité de survie pour eux était lié malgré tout à la religion, et au devoir de charité, qui faisait que les pauvres honoraient d’une aumône les plus pauvres.
Il est vrai que la religion sert de viatique
et aussi de morale
de vie, mais sans prémunir de dérapages certains, qui s’avèrent alors
inversement proportionnels, tant celle ci exacerbe les passions.
C’est
tout de même au nom de dieu qu’on était faite les pire infamies :
Inquisition, bucher de sorcières, villes hérétiques où les habitants
étaient passés au fil de l’épée.
Alors le sort des femmes dans tout ça ?
Devinez un peu. Pas besoin de beaucoup d’imagination pour voir leur sort, entaché du péché originel
.L’existence de l’âme des femmes est un sujet philosophique et religieux incontournable pendant des siècles.
La
société médiévale est une société machiste. Le mot n’existe pas il est
vrai, tout comme « le droit de cuissage », et « moyen age », ajustement
modernes et linguistiques à ce qui était lié au pouvoir du droit, et de
la force.
Il existe des codes bien sûr, mais on les détourne.
Comme
celle disant que les gens d’armes n’ont pas le droit de porter l’épée.
Qu’à cela ne tienne, les papes utilisaient une massue, hérissée de piquants pour pouvoir livrer bataille comme les autres et être en conformité avec la loi !
Relisez ou lisez Duby, et Le Goff, médialistes formidable, dont les
essais se lisent comme des romans, et tentent de nous éclairer un peu,
hommes et femmes étant à cent lieux de nos modèles.
Il n’est pas question de faire dans la caricature, et de taxer cette époque de barbare, en vertu de nos propres valeur. Elle existait par rapport à des faits, à une histoire, à une culture. Un jugement moral ne sert à rien. De même vouloir idéaliser à tout prix , en s’en tenant à la lettre, comme ces papes purificateurs, armé de leur gourdin, est un cul de sac de la pensée.
18/12 05:28 - ffi
Pour ce qui est de tendre l’autre joue... C’est un exemple, évidemment. Ce (...)
18/12 05:17 - ffi
Déjà, Jésus n’est pas Yahvé. Yavhé est d’une nature trinitaire (Père, Fils, (...)
17/12 17:28 - Mwana Mikombo
@ffi 1) Vous dites ceci et je vous cite : « Dans un royaume très chrétien, la loi repose sur (...)
17/12 07:01 - ffi
@mwana : 1) Dans un royaume très chrétien, la loi repose sur les enseignements du Christ qui (...)
16/12 17:12 - velosolex
"Ces razzia étaient en effet sans doutes assez violentes, même si le parti pris des sources, (...)
16/12 14:01 - Mwana Mikombo
@ffi « je suis bien désolé de vous contredire, mais chaque monothéisme a élaboré sa propre (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération