....."Le but d’un Scandinave à l’époque, c’est de faire de l’argent. Donc,
tout pendant que le commerce suffit et qu’il y a plus de risques que de
bénéfices à faire une razzia, bah ils le font pas. Si à l’inverse le
commerce ne suffit plus et que le territoire est peu protégé, c’est vrai
qu’ils s’en privent pas« ....
Vous semblez donc entretenir ce nouveau cliché du Viking, patron de PME.
Quand les Vikings se lancent le long des cotes et des fleuves, ils sont animés de plusieurs objectifs : Mettre la main sur tout ce qui brille, prendre leur pied en tant que guerrier, ce qui n’exclut pas viols, massacres, et autre joyeuseté.
Et bien sûr mettre la main sur des territoires nouveaux.
Leur exode à l’époque est du à un phénomène démographique obligeant les populations nordiques à s’expatrier : Ils se sont installés déjà au Groenland, en Islande. Ils vont aller jusqu’en Sicile
Pour avoir enfin la paix,le roi de France va leur céder la Normandie, où ils vont faire souche, et mélange avec l’habitant, avant d’envahir de nouveau l’Angleterre, avec Guillaume le Conquérant à leur tête. Ce qui donnera la victoire d’Hastings, puis plus tard la guerre de cent ans, quand leurs descendront revendiqueront leurs anciens domaines français.
La ville de Paris a tout de même eu chaud aux fesses, en parvenant à déjouer leur attaque, par des barrages sur la Seine
. Ces guerriers »sympathiques" n’étaient pas venus avec des camions pour faire le marché des halles, le saviez vous ?
La ville de Nantes a eu moins de chance.
Son évêque a eu la tête coupée en pleine messe.
Les Vikings il est vrai s’en prenaient rarement aux villes, leur nombre ne leur permettant que rarement ce genre d’attaques. Ils préféraient l’effet de surprise, la razzia, le massacre, comme l’ont attesté beaucoup de clercs de monastères, ruinés d’un bout de l’europe à l’autre.
C’était des prédateurs.
Marchands, d’accord, mais avec l’argent volé aux autres, et quand il n’y avait pas moyen d’utiliser la hache de guerre pour s’emparer des richesses, sans avoir besoin de rendre la monnaie.
Ce qui est avouons le tellement plus facile.