Salut à tous,
Edelweiss...
« Il fut talentueux. » : moi aussi, j’ai beaucoup de talents : mais que je sois con comme une bite n’a rien n’a y voir.
Fergus :
Joli coup de gueule, vous parlez pour moi. Mais je reste effaré devant les premiers commentaires. Finalement l’idôlatrie a encore de beau jours devant elle. Ca me fait penser à ces « nouveaux » politiciens-magiciens qui n’hésitent pas à faire une fierté du populisme dont on les taxe.
Ma propre soeur reste fidèle à ce vieux poivrot de Depardieu, faisant elle un honneur de « ne pas crier avec la meute ».
J’en discuterai avec elle plus tard, mais j’ai quand-même viré son commentaire qui faisait tâche sur ma page FB.
Qu’est-ce qui est arrivé à Depardieu ? Y a-t-il une fatalité pour que de nos jours pour qu’un patron se préoccupe plus de ses actionnaires que de son role social ? Un faf a écrit plus haut que la gauche se réveille sur cette affaire en l’honneur de la nation alors qu’elle la fustige d’ordinaire congénitalement. C’est révélateur à mon sens : Manifestement patriotisme signifie aujourd’hui nationalisme. Critiquer la l’apologie et la prévalence d’une nation devrait donc rendre logique que l’on loue ceux qui la quittent. Alors que donc vous ériger en nationaliste cocardier dans le discours, les pensées et le vote donnerait le légitimité de critiquer l’évadé fiscal.
L’idiot qui a écrit ça, s’il avait appliqué à fond le raisonnement, aurait donc dû en terminer par la seule conclusion qui s’impose : Depardieu, en quittant son pays, fait preuve du gauchisme le plus convainquant. Passons.
Pour ma part, je n’irai, à moins d’une improbable marche arrière de l’alcolo (qui signifierait probablement une cure de détox dans son cas), plus voir ses prestations, ou alors je les téléchargerai, ou je les copierai, que sais-je, mais pas un des producteurs qui s’aviserait de l’employer ne recevra le moindre pécos de ma poche. Je ne suis surement pas le seul dans mon cas, ce sera tant mieux et bonne fin de dimanche à tous, ma foi.