VOUS AVEZ DIT L’IMPORTANCE DES IMAGES ?
Des choses graves dont on ne parle pas...
pour les deux campagnes (2007 et 2012) Sarkozy payait avec l’argent de son parti et l’argent de Lagardère une société privée de production télévisuelle qui prenait soin de le montrer à son avantage et, dit-on, REVENDAIT le programme aux chaînes. Rosemar a un chapeau ? elle va le manger comme on dit.
Les preuves :
de La Dépêche .fr le 28/10/2011
Interventions télé de Sarkozy : la polémique en coulisses / les dés pipés, les cartes truquées
Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi, respectivement présentateurs pour TF1 et France 2 dans le difficile exercice des questions au Président./ P« »hoto AFP
« « Ça a renâclé chez nous. On a eu l’impression d’avoir été dépossédés de l’émission ». A France 2, on a peu apprécié que l’interview de Sarkozy hier soir à l’Élysée ait été conçue et réalisée par une société de production qui a tenu à l’écart la chaîne du service public. « Sarko a choisi les journalistes ainsi que le format de l’émission. Nous ne faisons que la diffuser. Son objectif était de montrer qu’il faisait plus d’audience que les débats de la primaire socialiste », estime ce journaliste de France 2.
Pour la première fois, l’émission a été produite par une société privée, Maximal Productions, dirigée par Jérôme Bellay et filiale du groupe Lagardère. Elle est réalisée par Renaud Le Van Kim qui avait été aux manettes des meetings de Sarkozy en 2007. Autrement dit, le Président s’est taillé une intervention sur mesure. Ce procédé a irrité le PS qui a dénoncé « la mise en scène » de l’émission et souligné les « rapports de proximité » entre le groupe Lagardère et le chef de l’État. « Encore plus fort : l’émission en question sera réalisée par l’organisateur des meetings de Nicolas Sarkozy lors de la campagne 2007, continue le PS. Nous ne pouvons qu’exprimer consternation et inquiétude face à ces conditions indignes d’une intervention considérée comme entrant dans le cadre des fonctions régaliennes de Nicolas Sarkozy, impliquant que son temps de parole ne sera pas comptabilisé par le CSA. »
Le PS soulève là une ambiguïté liée au statut médiatique du Président. Chaque fois que le chef de l’État s’exprime sur une question en rapport avec le débat national, le CSA enregistrera son temps de parole dans le « bloc majoritaire ». Ce qui n’est pas le cas lorsqu’il parle au titre de sa fonction régalienne.
Une distinction qu’il est bien difficile de faire. Surtout à l’approche de la présidentielle… »
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