« J’ai des amis qui sont allés travailler aux États-Unis, et bien la France, ainsi que la manière de vivre des français leurs ont terriblement manqué. »
j’ai également dans mon entourage des cas tout à fait similaires.
Un ex collègue était aller dans la city à Londres, employé dans une banque au service informatique. Et bien qu’il y gagnait très confortablement sa vie, il est revenu en France lorsqu’il a eu son premier enfant. Il a estimé que les conditions pour élever sa progéniture étaient meilleures ici, même si au niveau financier il allait nettement moins gagner...
Une autre connaissance - un boulanger - est parti aux USA lui en pur exil pour ne pas avoir à verser de pension à son ex femme. Et le plus marrant est que il s’est remarié aux USA, puis a re-divorcé, et sa femme Américaine a elle réussi à mettre la main sur le magot. Aux dernières nouvelles, il survit misérablement dans son magasin ou il réside, et il est criblé de dettes.
Et il y a même dans l’actualité récente l’histoire d’un exil fiscal qui a tourné en eau de boudin. John Mac Afee (le fondateur de la société d’antivirus éponyme) s’était exilé à Belize pensant y trouver une vie meilleure, et n’a finalement trouvé qu’un voisin insupportable qu’il aurait tué d’une balle dans la tête. Aller si loin pour en arriver là, c’est franchement pathétique.
Les exils, surtout pour d’aussi mauvaises raisons que de vouloir échapper à l’impôt, dans l’immense majorité des cas, ça ne fonctionne pas.