J’admire les profs parce que j’aurais jamais pu faire ce métier-là. Le premier à m’emmerder aurait eu droit à une petite explication de texte façon demi de mélée de rugby un peu agacé. Ou à une humiliation verbale cinglante devant ses petits copains, sur son physique, sa condition ou sa religion. Peu importe.
Tout ça est interdit ?
Oups.
Pourtant j’ai vécu ça dans les années 70-80 ici en France au collège lycée et c’était efficace... Un prof d’anglais suspendant un élève par les chevilles du deuxième étage. Un prof de dessin chopant un fouteur de merde pour aller le balancer dehors dans le container à ordures. Et des torgnoles en veux tu, en voila. De ces caresses à cinq doigts, j’en ai eu ma dose et de retour à la maison, je la fermais sinon j’aurais eu double ration. C’était extréme, je sais, n’empeche que de mes camarades peu sont devenus vouyous. Le gosse du container est devenu armurier avec une belle boutique et je peux vous dire que c’est un strict. Y’en a bien un maintenant qui trafficotte dans les voitures maquillées, mais c’est une crème gentil comme tout, du moment que c’est pas ta voiture qu’il pique, et puis il a pas interet.
Education barbare ? Faites moi pas rire. Dans ces années là mes cousins de l’autre coté de la frontière chantaient chaque matin l’hymne franquiste, facho à souhait, le bras tendu, dans la cour de l’école. Le premier à déconner se prenait une matraque sans vaseline au fond du cul.
Ici en France, à force de lois bisounours et de psycho à deux balles, de bien pensants, on a massacré les enseignants leur otant toute autorité, et fabriqué des générations d’enfants rois, ados rois, jeunes adultes perdus.
Bref envers cette enseignante à l’humour acerbe et aux répliques bien senties, je compatis. Elle a juste agit comme on pouvait le faire encore il y a vingt ans, efficacement : apprendre à TOUS les élèves, et au premier qui moufte, une branlée.
Excusez ma vulgarité.