Mes
sincères condoléances aux familles des victimes.
Croire
que les États-Unis modifieraient leur Constitution suite à cet
événement tragique pour restreindre drastiquement le commerce des
armes, c’est méconnaître la culture et la civilisation
américaine. Ce vœu pieux, que je souhaite de tout cœur voir se
concrétiser, a peu de chances de se réaliser. C’est comme si on
voulait supprimer l’esprit folklorique des cow-boys et de
Coca-cola. En plus, la NRA veille.
Il faut faire avec. That’s America !
1‒
Sur la critique de la Foreign
Policy américaine :
Je ne cherche pas
à être cynique, j’essaie d’expliquer une problématique. Les
familles éplorées ne pourront porter les affaires devant aucune
juridiction :
Juridiction onusienne (CPI) ? Application
du droit de veto des États-Unis.
Juridiction américaine ?
Incompétence territoriale.
Donc ? Les militaires américains
peuvent se permettre quelques écarts jusqu’à ce qu’ils se
fassent dénoncer par un Wiki-leaks…
Mieux :
les États-Unis peuvent décréter une guerre contre je ne sais
quelle entité qui aurait oublié de rentrer dans le rang. Imparable
et implacable.
2‒
Sur une certaine réflexion :
« nous [les
Canadiens] aussi on a nos tarés Marc Lépine, par exemple,
qui a fait un carton, 14 morts et autant de blessés ou plus
récemment Richard Bain qui n’a « que » 4 victimes à
son actif seulement parce que son arme s’est enrayée, je serais
presque tenté de dire malheureusement vu que c’était des
politiciens la cible. »
Excellente manière de se moquer
de l’absurdité de la conduite des gens. J’adore cette ironie. Ce
n’est pas gentil d’être méchant avec les politiciens !
Je
dirais que la NRA devrait apprendre à ce quidam les rudiments de
nettoyage et de montage de son arme de sorte qu’elle ne s’enraye
pas la prochaine fois. Satisfaction du client oblige !
Qu’est-ce
à dire ? Cela signifie que le comportement de la NRA me met
dans une telle exaspération à la limite du paroxysme que j’ai
envie de leur dire : « Allez dire aux enfants assassinés
que ce ne sont pas les armes qui tuent, mais, les gens ! »
En
effet, pour faire un carton pareil ‒sans vouloir offenser
les familles‒ en si peu de temps, les seules mains sont
nettement insuffisantes.
3‒
Sur l’influence des réseaux sociaux :
On remarqua que
le criminel n’ayant aucun compte Facebook
était peu intégré socialement, etc.
Un commentaire ironisa à
juste titre sur cette réflexion : « J’ai des amis
qui refusent de s’inscrire sur les réseaux sociaux […]
Je vais peut-être me méfier d’eux et arrêter de les côtoyer si
je ne veux pas être assassiné. »
Et,
j’ajoute le commentaire ironique suivant : pire, il y en qui
ne savent même pas se servir d’un ordinateur...
Finalement,
La
vraie question est : combien de cadavres d’enfants faut-il
pour qu’il y ait une prise de conscience profonde ? Je
défie quiconque d’apporter la réponse.