« - Le NPA en reste à ses vieilles lunes : « Si on voulait vraiment aider les jeunes à trouver du travail, on diminuerait le temps de travail pour supprimer le chômage »... »
Il ne dit que ça sur le chômage le NPA ? Vous devriez le lire plus souvent : Par exemple dans Hebdo Tout est à nous ! 172 (29/11/12) plutôt que d’en faire une caricature qui se veut amusante mais qui ne repose que sur pas grand chose...
"L’urgence sociale et politique
Dans le même
temps, les emplois précaires se multiplient et servent de variable
d’ajustement partout où le patronat engage des restructurations pour
sauvegarder profits et dividendes. Au cœur de ce désastre social, les
femmes et les jeunes sont encore plus frappéEs. Dans les zones urbaines
sensibles, ce sont plus de 40 % des 15-24 ans qui sont au chômage et
moins d’une femme sur deux âgée de 25 à 64 ans occupe un emploi.
Derrière
ces chiffres ce sont des drames humains intolérables. Et donc une
urgence sociale et morale, et politique. Les revendications des
organisations de chômeurs sont les nôtres. La revalorisation des
indemnisations, revenus et retraites, l’accès à de vraies formations
librement choisies, l’arrêt immédiat des radiations-sanctions, la
revalorisation de l’allocation exceptionnelle de fin d’année (dite
« prime de Noël ») à 500 euros pour touTEs et la réforme de Pôle Emploi
(avec plus de moyens pour accompagner les chômeurs avec séparation des
deux fonctions d’indemnisation et accompagnement vers l’emploi) : voilà
les mesures d’urgence que devrait prendre un gouvernement de gauche.
Mais
pour engager une réelle politique de lutte contre le chômage et la
précarité, la réduction du temps de travail pour permettre l’accès de
toutes et tous à un emploi stable, l’interdiction des licenciements, la
création de postes dans la fonction publique, doivent être à l’ordre du
jour, maintenant ! Les 20 milliards de cadeaux du gouvernement au
patronat trouveraient là une bien meilleure utilisation.