Il est interdit de prononcer le nom du CHRIST dans les maisonnées juives car selon leur loi Jésus avait commis un blasphème en déclarant être le Messie. Le Sanhédrin réuni sous l’autorité du grand prêtre Caïphe l’a condamné pour avoir contesté leur autorité et leur loi. Caïphe et ses amis n’avaient pas apprécié que le CHRIST ait pu dénoncer la forme de culte religieux qui se pratiquait en Judée à son époque, plus connu aujourd’hui sous le nom de « judaïsme » (terme inventé par Flavius pour le distinguer de l’Hellénisme). Dans l’Épître au Yémen, Maïmonide affirme que le CHRIST était « un faux prophète et un réfractaire. Et c’est à titre qu’il fut jugé par les Anciens ».
Il est dit à la fin du « Traité des Pères » : « Qu’y a-t-il de commun entre les disciples de notre patriarche Abraham et les disciples de Balam l’impie » (Traité des Pères v, 24). Balam étant le prophète des gentils, Leibowitz qui est considéré comme le plus grand penseur contemporain du judaïsme reconnaît que « Balam est, dans nos textes, le cache-nom de Jésus ». Ses disciples sont des « gens sanguinaires et fourbes », la Michna nous apprend , dans ce passage, qu’ils hériteront de la géhenne : « Et toi, Dieu, fais descendre en un puits profond, ces gens sanguinaires et fourbes, qu’ils ne dépassent pas la moitié de leur existence, et moi je place ma confiance en toi » (psaumes, LV, 24).