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Commentaire de Blé

sur Un stage chez le leader du CAC40 : Analyse d'une offre d'aujourd'hui


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Blé 22 décembre 2012 07:11

Quelque soit le niveau d’étude, il me semble que les français devraient prendre conscience qu’il y aura de moins en moins d’emploi (pourtant ce n’est pas le travail qui manque) car il faut les payer. ce qui était autrefois un salaire différé est aujourd’hui considéré comme une « charge » ce qui touche automatiquement selon les apôtres du libéralisme la compétitivité.

Il n’est plus question de créer des emplois, il est question d’essayer de garder ceux qui restent. Il en reste pas beaucoup si on considère le démographie française.

Un autre aspect de la question jamais mis sur la table : la durée de travail.

Nous vivons une époque formidable, tout va très vite, tout ou presque est automatisé, on n’appuie plus sur un bouton, on passe juste son doigt pour que l’ appareil fonctionne, les aspirateurs aspirent tout seul, les machines font des calculs très longs et complexes, les caisses dans les grands magasins n’ont plus besoin de caissière, mais la durée du travail reste à 35 heures semaine (voire plus dans certains secteurs) avec 5 millions de chômeurs dont la moitié ne touche rien.

Les français en plus sont généreux, ils forment des jeunes qui sans boulot en France s’expatrient, c’est toujours ça d’économiser en Angleterre aux U S A , au Canada, etc... .

Il est vrai que cela est plus facile (partir ou laisser partir ses enfants) que de lutter en France et en Europe afin de diminuer des heures hebdomadaires et d’augmenter les salaires.

Mais face aux chinois, aux roumains, aux grecs, aux portugais, aux espagnols, aux turcs, aux biélorusses, aux algériens, aux polonais, aux tunisiens, aux slovaques, aux brésiliens, aux lituaniens, aux marocains, aux italiens, aux indiens, j’en passe la liste est trop longue les salariés sont impuissants car ils acceptent l’inacceptable.

Bientôt il faudra que les parents payent les employeurs pour qu’ils embauchent leurs enfants.

C’était le cas dans les années 30 dans certains métiers. Ma grand-mère payait un patron pour que mon père apprenne son métier. Ce serait intéressant que les historiens s’intéressent à cet aspect de la question.


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