il ne faut comme même pas trop encensé Poutine, si pour l’instant il évite une unième conquête Occidental en Syrie, il n’est pas si positif pour les affaires intérieur Russe !
Il faut dire qu’il a hérité du résultat de Eltsine qui sous sa Présidence à favorisé les Apparatchiks de l’ex URSS.
Il ne faut pas non plus oublier que Poutine est sortie de la veille école de l’URSS avec le grade de Général du KGB et qu’il a gardé des liens avec se service qui lui rend bien l’appareille !
Domage que les Russe soit passés à coté de avertissement de Alexandre soljénistsyme dans son discourt d’Harvart le Déclin du Courage.
« De la difficulté de faire du bien
Aujourd’hui la société occidentale nous révèle qu’il règne
une inégalité entre la liberté d’accomplir de bonnes actions et la
liberté d’en accomplir de mauvaises. Un homme d’Etat qui veut
accomplir quelque chose d’éminemment constructif pour son
pays doit agir avec beaucoup de précautions, avec timidité
pourrait-on dire. Des milliers de critiques hâtives et
irresponsables le heurtent de plein fouet à chaque instant. Il se
trouve constamment exposé aux traits du Parlement, de la
presse. Il doit justifier pas à pas ses décisions, comme étant
bien fondées et absolument sans défauts. Et un homme
exceptionnel, de grande valeur, qui aurait en tête des projets
inhabituels et inattendus, n’a aucune chance de s’imposer :
d’emblée on lui tendra mille pièges. De ce fait, la médiocrité
triomphe sous le masque des limitations démocratiques... »
L’Occident : un modèle... ?
De quoi ?
Comment l’Ouest a-t-il pu décliner, de son pas triomphal à
sa débilité présente ? A-t-il connu dans son évolution des points
de non-retour qui lui furent fatals, a-t-il perdu son chemin ? Il ne
semble pas que cela soit le cas. L’Ouest a continué à avancer
d’un pas ferme en adéquation avec ses intentions proclamées
pour la société, main dans la main avec un progrès
technologique étourdissant. Et tout soudain il s’est trouvé dans
son état présent de faiblesse. Cela signifie que l’erreur doit être
à la racine, à la fondation de la pensée moderne. Je parle de la
vision du monde qui a prévalu en Occident à l’époque moderne.
Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident, née à
la Renaissance, et dont les développements politiques se sont
manifestés à partir des Lumières. Elle est devenue la base da
la doctrine sociale et politique et pourrait être appelée
l’humanisme rationaliste, ou l’autonomie humaniste :
l’autonomie proclamée et pratiquée de l’homme à l’encontre de
toute force supérieure à lui. On peut parler aussi
d’anthropocentrisme : l’homme est vu au centre de tout.
Il est universellement admis que l’Ouest montre la voie au
monde entier vers le développement économique réussi, même
si dans les dernières années il a pu être sérieusement entamé
par une inflation chaotique. Et pourtant, beaucoup d’hommes à
l’Ouest ne sont pas satisfaits de la société dans laquelle ils
vivent. Ils la méprisent, ou l’accusent de plus être au niveau de
maturité requis par l’humanité. Et beaucoup sont amenés à
glisser vers le socialisme, ce qui est une tentation fausse et
dangereuse. J’espère que personne ici présent ne me
suspectera de vouloir exprimer une critique du système
occidental dans l’idée de suggérer le socialisme comme
alternative. Non, pour avoir connu un pays où le socialisme a
été mis en oeuvre, je ne prononcerai pas en faveur d’une telle
alternative. (...)
Mais si l’on me demandait si, en retour, je pourrais proposer
l’Ouest, en son état actuel, comme modèle pour mon pays, il
me faudrait en toute honnêteté répondre par la négative. Non,
je ne prendrais pas votre société comme modèle pour la
transformation de la mienne. On ne peut nier que les
personnalités s’affaiblissent à l’Ouest, tandis qu’à l’Est elles ne
cessent de devenir plus fermes et plus fortes. Bien sûr, une
société ne peut rester dans des abîmes d’anarchie, comme
c’est le cas dans mon pays. Mais il est tout aussi avilissant pour
elle de rester dans un état affadi et sans âme de légalisme,
comme c’est le cas de la vôtre. Après avoir souffert pendant
des décennies de violence et d’oppression, l’âme humaine
aspire à des choses plus élevées, plus brûlantes, plus pures
que celles offertes aujourd’hui par les habitudes d’une société
massifiée, forgées par l’invasion révoltante de publicités
commerciales, par l’abrutissement télévisuel, et par une
musique intolérable.
Tout cela est sensible pour de nombreux observateurs
partout sur la planète. Le mode de vie occidental apparaît de
moins en moins comme le modèle directeur. Il est des
symptômes révélateurs par lesquels l’histoire lance des
avertissements à une société menacée ou en péril. De tels
avertissements sont, en l’occurrence, le déclin des arts, ou le
manque de grands hommes d’Etat. Et il arrive parfois que les
signes soient particulièrement concrets et explicites. Le centre
de votre démocratie et de votre culture est-il privé de courant
pendant quelques heures, et voilà que soudainement des foules
de citoyens Américains se livrent au pillage et au grabuge.
C’est que le vernis doit être bien fin, et le système social bien
instable et mal en point.
La vraie cause du déclin de
l’Occident :
Mais le combat pour notre planète, physique et spirituel, un
combat aux proportions cosmiques, n’est pas pour un futur
lointain ; il a déjà commencé. Les forces du Mal ont commencé
leur offensive décisive. Vous sentez déjà la pression qu’elles
exercent, et pourtant, vos écrans et vos écrits sont pleins de
sourires sur commande et de verres levés. Pourquoi toute cette
joie ?
Comment l’Ouest a-t-il pu décliner, de son pas triomphal à
sa débilité présente ? A-t-il connu dans son évolution des points
de non-retour qui lui furent fatals, a-t-il perdu son chemin ? Il ne
semble pas que cela soit le cas. L’Ouest a continué à avancer
d’un pas ferme en adéquation avec ses intentions proclamées
pour la société, main dans la main avec un progrès
technologique étourdissant. Et tout soudain il s’est trouvé dans
son état présent de faiblesse. Cela signifie que l’erreur doit être
à la racine, à la fondation de la pensée moderne. Je parle de la
vision du monde qui a prévalu en Occident à l’époque moderne.
Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident, née à
la Renaissance, et dont les développements politiques se sont
manifestés à partir des Lumières. Elle est devenue la base da
la doctrine sociale et politique et pourrait être appelée
l’humanisme rationaliste, ou l’autonomie humaniste :
l’autonomie proclamée et pratiquée de l’homme à l’encontre de
toute force supérieure à lui. On peut parler aussi
d’anthropocentrisme : l’homme est vu au centre de tout.
définitivement réalisé, et le monde se retrouve dans une cruelle
crise spirituelle et dans une impasse politique. Et tous les
succès techniques, y compris la conquête de l’espace, du
Progrès tant célébré n’ont pas réussi à racheter la misère
morale dans laquelle est tombé le XXème siècle, que personne
n’aurait pu encore soupçonner au XIXème siècle. »
Tous étaient dits en 1970 et il prophétisait que ce pouvait arriver à la Russie si elle copiait le modèle OCCIDENTAL !
14/01 22:04 - Christoff_M
Ce pays est bien gênant et Poutine est un salaud, il n’a plus de dettes envers les (...)
25/12 22:56 - louphi
jaja « Encore une fois Louphi part de prémisses faussées pour mener une démonstration (...)
25/12 09:19 - lionel
25/12 08:58 - Pilou Camomille
morice, sur ce point là précisément, c’est aussi l’avis de Naomi Klein dans « La (...)
24/12 18:16 - BlackMatter
Je me pose qu’en même la question. Que serait Poutine et donc la Russie sans la rente (...)
24/12 15:40 - Martha
Les article courts, clairs et puissants sont les meilleurs. Merci Eva pour cette vidéo qui (...)
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