@Julius 1er : Vos remarques sont intéressantes. Sur l’acier français destiné aux Allemands, j’y ai fait allusion, et je vois bien où est le dilemme. Mais bien au-delà du « produire français » auquel je suis favorable, c’est l’ensemble de la consommation qu’il faut repenser. Personnellement, j’ai toujours été allergique (par nécessité, puis par goût) à la consommation de trucs totalement superflus (je sais que la limite est floue) pour faire tourner la machine économique. J’ai eu des débats épiques à ce sujet avec mon père, qui était dans le commerce. Si par exemple on s’en était tenu à acheter les bagnoles dont nous avons besoin, on n’aurait pas alimenté la surproduction effrénée dont nous voyons bien actuellement qu’elle ne repartira pas, même avec ces abjectes « primes à la casse » qui sont de l’acharnement même pas thérapeutique. Soyez attentif par exemple à ces slogans incroyables : « Votre automobile XYZ ’suréquipée’ ! » Ce préfixe sonne comme un aveu.
Pour répondre à un autre lecteur : ma R25, je la garde : c’est un acte de résistance. Et elle consomme à peine plus qu’une voiture actuelle, n’en déplaise au maire de Paris qui veut chasser les pauvres de sa ville de rupins. Côté pollution, elle passe tous les contrôles au-dessous des normes. Et dès que je le peux, je m’achèterai une 203. Je n’aurais jamais dû vendre celle que j’avais.