@Olivier Cabanel
Merci de vos explications. Transmettez quand même cette objection à votre ami : on ne paye pas une charge de la dette de 240 milliards par an. (Heureusement, sur un budget de l’Etat de 366 milliards.) Passer de 50 milliards à 170 serait impossible. Le problème, aujourd’hui (et depuis toujours) c’est qu’on ne rembourse pas un centime de principal. Cela dit, bien sûr que cet argent, pour l’essentiel, n’existe pas. Sinon, pourquoi y aurait-il 8,5 fois plus de monnaie que de biens en circulation sur cette planète ? En fait, la dette serait beaucoup plus facile à rembourser qu’on pourrait le croire. A condition de convenir d’un moratoire sur le gel des intérêts, il « suffirait » de quarante ans, en s’acquittant du service de la dette actuel, pour en avoir terminé. Une solution plus élégante que le défaut et qui pourrait d’ailleurs être modulée selon les prêteurs (des intérêts raisonnables pour les plus modestes.) On peut aussi mobiliser l’épargne des Français, en leur expliquant que cet effort-là leur permettrait de payer moins d’IR (IR=Service de la dette) ou de voir cet IR utilisé pour le bien commun. Bref, il existe des solutions (celles-là et d’autres), mais aucune qui puisse intéresser les dirigeants actuels de l’Europe, semble-t-il. En attendant, leur politique délirante qui conjugue rigueur budgétaire et récession (en priant pour le retour d’une croissance introuvable dans ces conditions) commence à détériorer sérieusement l’économie réelle...