’Quand le nivellement par le bas va se produire de manière drastique, le
processus étant déjà engagé, vous serez une des premières victimes car
votre retraite va se réduire comme une peau de chagrin. regardez ce qui
se passe en Grèce !’ (leroyer)
Drastique ? Gardez vos jolis mots pour d’autres occasions : celui-là ne me fait pas peur et n’a pas sa place ici.
Ne vous inquiétez pas pour moi : avant que la catastrophe ne me tombe sur la tête, je mangerai les pissenlits par la racine depuis belle lurette. Au cas au vous l’ignoreriez, la retraite n’est une sinécure que comme la jeunesse une maladie : on en guérit très vite. Et c’est pour donner le temps aux retraités de profiter de leurs droits acquis que les Caisses ad’hoc font en sorte de freiner des quatre pieds la destruction du système par répartition, système que les pirates comme vous et ceux que vous soutenez ont entrepris de casser : le processus devant nécessairement être lent afin d’éviter la révolution, la stratégie du choc n’est pas ici la plus efficace.LMais les prédateurs comme les loups, savent attendre vu que leur appétit est insatiable ; c’est loi de l’espèce.
Vous dites : ’en fait je suis certaine que nous partageons les mêmes idéaux de justice sociale.’
Hé bien moi pas du tout, au contraire. Je note que cette petite phrase est un grand classique des gens comme vous : ils disent vouloir le bien, et sont convaincus de savoir comment y arriver. Jamais ils n’interviennent pour dénoncer une injustice qui enrichit les riches, et cela vaut pour démonstration que le bien qu’ils recherchent, c’est celui des riches et des crapules. C’est le sophisme rédhibitoire qui fait du libéralisme une idéologie perverse.
L’argent va à l’argent. Et c’est pourquoi le nombre doit s’unir contre la force, les pauvres contre les riche, pour faire contre-pouvoir à cette loi rédhibitoire de la nature.